All You Need Is Kill : Prisonnier du champ de bataille

All You Need Is Kill est un Light Novel écrit par Hiroshi Sakurazaka et illustré par Yoshitoshi Abe. Les éditions Shueisha publient d’abord l’œuvre dans leur label de Light Novel Super Dash Bunko en 2004.

Le Light Novel rencontre un succès notable, il n’en faut pas plus pour que le manga soit publié. Dessiné par Takeshi Obata (Connu pour Death Note etc.), le manga est un Seinen publié en 2014 dans le Weekly Young Jump et ne comporte que 2 tomes.

En France, c’est Kazé qui s’occupe d’éditer le manga, ainsi que le Light Novel. La même année, une adaptation en film nommé « Edge of Tommorow » est sorti dans les salles de cinéma.

Au fil des boucles, Keiji remarque qu’il devient de plus en plus fort et expérimenté. Ce qu’il ne remarque pas en revanche, c’est qu’il commence aussi à manifester des effet secondaire indésirables.

À force d’expérimenter l’expérience de la mort, le regard de Keiji s’assombrit de plus en plus. Il commence à avoir une perception différente des choses qui l’éloignent des autres.

Keiji ne ressent plus la peur, il ne pense plus qu’à optimiser ses mouvements au combat. C’est en travaillant sur son propre niveau, qu’il remarque que la réputation de Rita Vrataski n’est absolument pas usurpée.

Rita Vrataski, est le soldat le plus réputé du monde. Elle enchaîne les batailles et apporte la victoire à chaque fois. Rita a la réputation d’être l’arme secrète de l’armée des États-Unis. Ses camarades la surnomment même la Full Metal Bitch tant elle semble hors de portée de tous.

Tous ? Pas vraiment. En effet, Keiji va décider de se servir de la boucle pour creuser l’écart entre eux. Il s’inspire de son style de combat et la prend en exemple. Plus l’histoire avance, plus la différence se creuse entre lui et les autres, le rapprochant ainsi de la légendaire Rita Vrataski.

Là où les soldats du Japon pensent qu’elle est une frimeuse, Keiji lui, sait qu’elle n’est pas à prendre à la légère. Elle file comme le vent au milieu des mimics et répand la mort dans une danse morbide à l’aide de sa hache géante.

All You Need Is Kill est le tout premier Seinen que j’ai lu. J’ai donc un attachement particulier envers ce petit bijou qui m’a fait plonger dans un univers plus sombre qu’un Shōnen classique. J’ai tant relu ce manga, que j’en connais la plupart des cases presque par cœur.

Ce qui m’a particulièrement plu, c’est la façon dont l’auteur utilise et exploite la boucle temporelle. J’ai aussi beaucoup aimé certains personnages secondaires comme le sergent Ferrell. Le sergent Ferrell est le genre de leader qui prend soin de ses soldats, tout en sachant rester strict.

Le lien qu’ils tissent ensemble m’a plu, il est réellement un mentor pour Keiji. C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles j’ai détesté l’adaptation en film. Car comme dit plus haut, All You Need Is Kill est un Light Novel à la base.

Il bénéficie d’une adaptation en film qui a su charmer beaucoup d’amateurs de films d’action. Cependant, pour les fans du manga et du LN, ce film était une véritable trahison. Le film a pris trop de liberté, la dualité entre Keiji Kiriya et Rita Vrataski est inexistante. Keiji devient un lâche simple d’esprit, et le sergent devient une sorte d’antagoniste. Je n’ai pas aimé non plus la façon dont ils ont modifié les mimics et le fonctionnement de leur technologie.

Pour ce qui est du Light Novel, Les nombreuses critiques affirment qu’il développe beaucoup plus les explications que le manga. Il y aurait aussi un développement de personnage bien plus conséquent qu’en manga, ce qui est logique puisque ce dernier ne compte que deux tomes. Pour conclure, entre Halo et Re:ZERO, All You Need Is Kill est un manga qu’il faut absolument lire si voir des têtes qui explosent et des membres se faire trancher ne vous repousse pas.