
Fiche technique
- Auteure : Yumi Kurokawa
- Genre : tranche de vie, drame
- Thèmes : Sport, tolérance
- Nombre de tomes : 1 (série en 2 tomes)
- Maison d’édition : Akata
- Âge conseillé : 10 ans et plus

1984, ville portuaire de Hiroshima… Depuis qu’il a perdu sa mère, le petit Rintarô s’est replié sur lui-même. Harcelé à l’école, il n’arrive pas à trouver de réconfort auprès de son père taciturne. Mais lorsqu’un jour, il surprend une athlète en train de manier le ruban avec une grâce sans pareille, une étincelle s’allume en lui : c’est décidé, il deviendra champion de gymnastique rythmique !
Sous la plume dynamique de Yumi Kurokawa, suivez le parcours inspirant d’un jeune garçon qui décide de pratiquer le sport qu’il aime, et ce quitte à défier les normes de la société.
Akata

Un manque de tolérance

Dans Au rythme de mon ruban, on va suivre Rintarô qui est victime de harcèlement par d’autres élèves qui se moquent de lui et n’hésitent pas à le brutaliser après le décès de sa mère.
Son père, Haneda, aux méthodes un peu rustres, n’est pas d’un grand secours pour son fils. Il le dénigre sur ses choix de vie, ses activités et son manque de réaction face aux coups qu’il subit.
L’idée que son fils puisse pratiquer de la gymnastique rend son père très en colère, voire méchant. Il n’hésite pas à lui dire que c’est un sport de filles, le traitant même de femmelette, de moins que rien et lui interdisant la pratique de cette discipline.
Son père aurait préféré un fils plus viril, capable de se défendre mais il sera surpris de voir Rintarô se tenir droit devant lui et lui dire qu’il veut continuer ce sport qui lui plait tant.
Je tiens à rappeler que cette histoire se passe en 1984 et les mœurs étaient bien différentes. La réaction de ce père veuf qui s’investit à fond dans son travail est peut être un moyen de protéger son fils pour l’avenir. À moins que ce ne soit tout simplement de la bêtise avec un grand manque de tolérance.
Des soutiens inespérés
Alors que pratiquer la gymnastique rythmique le rend heureux et le sort de sa coquille, Rintarô bénéficiera de soutiens inattendus.
Bien qu’être un garçon dans ce sport soit peu commun et mal vu par les autres, la professeure voit en lui un grand potentiel . Elle n’hésite pas à venir en dehors des heures de cours pour le conseiller sur sa technique mais aussi la voie à suivre dans la suite de ses études pour devenir un champion de cette discipline.
Cette dernière ira même rencontrer le père de Rintarô sur son lieu de travail pour le convaincre. Elle tente de lui faire comprendre que son fils s’épanouit en dansant et qu’il doit le laisser rejoindre un collège spécialisé.
Mika, la sœur de Rintarô, lui est aussi d’un grand secours. Lorsqu’elle se rend compte qu’il pratique ce sport, elle n’en parle surtout pas à leur père, craignant la réaction de ce dernier.
Au contraire, elle est heureuse de le sentir mieux dans sa peau Elle va même jusqu’à lui trouver des excuses lorsqu’il arrive en retard à la maison après ses entraînements.
Elle trouvera aussi le courage de mettre Haneda au pied du mur en plaidant la cause de son frère. Elle lui parlera de son sourire qui revient depuis sa pratique de la gymnastique rythmique, mais aussi de la façon dont il considère son fils. Toutes ces personnes qui montrent autant d’enthousiasme à l’idée que Rintarô fasse ce sport le feront sans doute réfléchir.


L’avis du rédacteur

Tout d’abord, je tiens à dire que j’apprécie beaucoup le manga Au rythme de mon ruban qui est une série en deux tomes parlant d’une pratique sportive peu connue.
La jaquette dans différents tons de bleu est superbe et les dessins de ce manga sont excellents. Ils retranscrivent parfaitement l’intensité de ce sport qui allie grâce, souplesse, endurance et physique.
À travers ce manga, on parle aussi de tolérance, car Rintarô est jugé sur le choix d’une activité. Cela déclenche autour de lui une vague de railleries de la part de ses camarades mais surtout du dédain de la part de son père.
J’apprécie la façon dont c’est abordé, car en mesurant les mots du père, c’est la réaction qu’auraient eu la plupart des parents à cette époque. Cela permet de voir le chemin parcouru depuis cette période, même si tout n’est pas parfait de nos jours.
Ce livre parlant de sport mais aussi d’acceptation est une superbe découverte que je conseille sans la moindre hésitation.

Si vous aimez les mangas de sport, venez gravir les sommets avec the Alpine climber
Engineer : le manga qui met le Japon sur les rails
Engineer – À la conquête du rail est un docu-manga publié par Kotodama. Cette collection…
Le meilleur du yuri pour cet été, made in Meian
Cet été, laissez-vous emporter par le charme du yuri avec notre sélection de mangas signés…
Je veux t’aimer jusqu’à ta mort : lorsque la mort apporte l’amour.
Titre : Je veux t’aimer jusqu’à ta mort Scénario & Dessins : Nachi Aono Genre : Yuri,…
Mariée à ma meilleure amie, une histoire tendre et sincère
Mariée à ma meilleure amie est une série de manga, scénarisée et dessinée par Usui…
Ici, on a toujours une raison de sourire : un manga qui fait du bien
Ici, on a toujours une raison de sourire est une comédie yuri qui nous fait…
The Moon on a Rainy Night – Quand surdité rime avec sororité
The Moon on a Rainy Night est une série de la mangaka Kuzushiro, pseudonyme de…

Passionné par les mangas, comics et jeux vidéo depuis plus de 30 ans
Dingue de nems et de frites 🍤