Guilty Gear Strive Dual Rulers : Slash ou Pass ?

Même si Dual Rulers tente comme il peut d’aider les nouveaux venus dans l’univers de Guilty Gear à comprendre le contexte, il est toutefois recommandé d’avoir un minimum de connaissance sur les origines de l’intrigue.

Dans le monde de Guilty Gear, science et magie coexistent. Après une catastrophe qui a détruit une partie du Japon, la première des gears (des créatures résultant d’une transformation génétique utilisées par le passé comme armes biologiques) nommée Justice, devient l’ennemie du peuple. Par la suite, Dizzy, sa fille mais aussi celle du protagoniste de la série, Sol Badguy, est le sujet d’une immense traque qui la vise.

S’ensuivent plusieurs intrigues impliquant alliance, pirates de l’air, organisations secrètes mais surtout, beaucoup de baston.

Une présentation très courte des personnages est proposée au fil de l’animé.

Quelques années après l’époque dans laquelle se déroule l’intrigue du jeu, le monde a appris à vivre avec les gears et les deux espèces vivent dorénavant en harmonie.

Sin Kiske est un jeune garçon un peu particulier. En effet, il est issu de l’union de Ky Kiske, un des trois rois d’Illyria, et de l’actuelle reine des gears, Dizzy. Impulsif, têtu et immature, il vit sous la tutelle de Sol, qu’il considère comme un père.

Mais lors du mariage de ses parents, évènement qui devait célébrer la première union entre un humain et une gear, ses derniers sont victimes d’un acte terroriste anti-gear orchestré par une mystérieuse Unika.

Bien décidé à comprendre les motivations de la jeune fille, Sin, accompagné de Sol part à sa poursuite pour l’empêcher de perturber la paix installée.

Même si l’hésitation entre animer en 2D et en 3D se fait sentir, la réalisation reste propre avec des scènes d’actions dynamiques et joliment chorégraphiées.

Et ce n’est pas surprenant puisqu’aux commandes, on retrouve à la direction Shigeru Morikawa, connu pour son adaptation de Blue Lock ou Dr.Stone.

Quant à l’animation, il n’est pas difficile de reconnaître cette CGI bien spécifique, un peu surprenante pour les nouveaux arrivants, que l’on retrouve dans les récents jeux Guilty Gear.

Quant au studio, c’est Sanzigen qui est aux commandes, connu pour la production de l’animé Black Rock Shooter ou de la série des BanG Dream! .

Et qui dit Guilty Gear dit aussi musique ! Et cela n’a pas loupé puisque l’opening de ce Dual Rulers est fidèle à la licence : énergique, puissant et qui n’est pas sans rappeler les OST des jeux Guilty Gear.