Kundan tome 2 – Crépuscule Indien : le temple maudit

Kundan tome 2 – Crépuscule Indien : le temple maudit

Après les bas quartiers de Londres, direction l’Inde avec le très attendu Kundan tome 2 – Crépuscule Indien. Une suite qui a les crocs ?

L’ouvrage est disponible depuis le 14 mai, en librairie et sur le site des éditions Glénat au prix de 16,00 €. Une version numérique est disponible au prix de 8,99 € sur le site de l’éditeur.

Le dernier tome est arrivé cet été et sera prochainement décortiqué afin de clore la trilogie de Luana Vergar, connue pour son travail de scénariste sur Mysteras, paru en 2023 chez Dupuis.

Inde, début du XXe siècle. Logé au palais du maharajah, Kundan, sous les traits de Lord Benedict qu’il a assassiné, prépare sa vengeance avec l’aide des Thugs, qui s’insurgent contre la couronne britannique et le pouvoir du roi. Manipulateur et pervers, il fait bientôt la connaissance de la fille du roi, Mary, que le véritable Lord Benedict avait pour mission de protéger en cas de rébellion. Cette dernière, troublée par Kundan, tombe sous le charme du vampire, qui attend patiemment son heure. Personne ne se doute encore de la véritable nature de Kundan. Riwetz, le médecin du maharajah, et Kavi, la dame de compagnie de Mary, sont intrigués par cet homme mais demeurent loin d’imaginer ce qui se trame dans l’ombre. Kundan connaît ce pays, ses coutumes et ses traditions pour y avoir grandi enfant… Jadis, la grande bataille contre les vampires ne tourna pas à son avantage, mais il est temps de prendre sa revanche. Les Thugs, qui pensent pouvoir utiliser Kundan pour assouvir leurs ambitions, vont réaliser avec effroi l’immense puissance de cette créature maléfique…
Luana Vergari déploie tout son savoir-faire dans cette trilogie vampire qui mêle le canon vampirique victorien hérité de Bram Stoker au bestiaire et au folklore indiens pour un album saisissant à l’atmosphère angoissante, sublimé par le trait virtuose d’Emmanuel Civiello.

Synopsis, éditions Glénat

Bien loin des plus sombres ruelles de Londres où notre vampire bien-aimé aurait pu saigner Jack l’éventreur, le second tome met le cap sur l’Inde. Un changement de cadre bien pensé qui nous ramène à l’introduction du premier tome.

Mais aussi qui, quelques années avant le récit que nous découvrons, relatait la lutte entre les vampires et les prêtresses de la déesse Durga (l’une des divinités principales du panthéon hindou qui est aussi épouse de Shiva).

L’intrigue reprend dans une demeure de l’empire britannique où Lord Benedict informe le roi Georges V que Kundan est reparti pour affaires urgentes. Une fâcheuse nouvelle mais qui ne change rien au projet les opposant aux Thugs.

Mais surtout à l’Imprérial Durban. Une réception prévue en l’honneur de la princesse Mary. Mais il s’agit en fait d’un vil subterfuge. Le vampire ayant pris l’apparence du lord pour mener à bien sa vengeance. Un lien avec le cadavre maudit qui a terrorisé les pêcheurs locaux ?

Alors que l’on pouvait craindre une suite quelque peu basique, Kundan tome 2 – Crépuscule Indien joue avec brio la carte du retour aux sources. Une contrée que nous avons entraperçue précédemment. Mais qui ici est au coeur de l’intrigue. Le doute plane sur la découverte du corps de la victime. Tandis que Kundan s’amuse sous les traits d’un autre à courtiser la fille de son ennemi.

L’intrique opposant la couronne aux Thugs s’installe également progressivement, nous promettant un final explosif. Le tout sous le trait de d’Emmanuel Civiello toujours aussi percutant.

Ce dernier n’hésite pas à nous dépeindre l’Inde de façon sublime. Une petite ode au voyage qui nous ramène toujours au Dracula de Bram Stocker… Mais qui nous fait aussi penser à Indiana Jones et le temple maudit.

Moins nerveux que son prédécesseur, ce second tome de Kundan reste riche en surprises. Le brouillard est encore bien présent, mais il commence progressivement à nous dévoiler quelques éléments clés.

On ne peut que saliver en imaginant ce que nous réserve le grand final, dont nous reparlerons prochainement.

Vampire, vous avez dit Vampire ? Alors préparez vos crocs pour une prochaine lecture avec J’étais Dracula le Maudit.

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