
Publié en 2012 au Japon sous le nom de Houseki no Kuni, c’est en 2016 que le manga traverse les océans pour arriver en France sous le nom de l’Ère des Cristaux. Publié aux éditions Glénat dans la catégorie seinen, le manga a rapidement su trouver une fanbase solide.
C’est en 2017 que le studio Orange va adapter l’oeuvre d’Ichikawa Haruko en anime, faisant l’audacieux choix de la 3D pour animer les cristaux. Premièrement diffusé en France sur ADN, c’est aujourd’hui Crunchyroll qui possède les droits de diffusion.
Les choix graphiques en ont divisé plus d’un, cependant, ceux qui ont su passer outre, ont adoré l’univers fantaisiste et complexe de l’Ère des cristaux qui, sous son air édulcoré cache une histoire bien plus sombre qu’il n’y parait.


Une immortalité mise à rude épreuve

Sur une Terre où l’Homme a disparu suite à une chute de météorites, ce sont désormais des entités bien spéciales qui y vivent : les gemmes. Ces êtres immortels sont des cristaux comme le diamant, l’améthyste ou encore la jade. Mais bien qu’immortels, ils restent friables.
Leur mémoire étant stockée dans leurs corps, lorsque ceux-ci sont brisés, des fragments de souvenirs peuvent être perdus, accompagner de morceaux de cristal qui se dispersent. Par conséquent, lorsqu’ils sont réparés ou reconstruits, ils peuvent perdre une partie de leur passé.
L’oeuvre nous fait suivre l’histoire de Phosphophyllite, une gemme bien faible qui n’a rien à faire de ses journées. Pourtant, le quotidien des pierres précieuses est bien souvent tourmenté par les Séléniens, êtres lunaires qui souhaitent dérober les cristaux pour en faire des décorations et bijoux. Mais Phos ne peut pas se mêler aux combats, il ne serait qu’une gêne avec sa faible constitution.
À cause de ses faibles capacités au combat, Phos est régulièrement moqué et attitré aux pires tâches. Son quotidien se résume à envier ceux qui peuvent se battre contre les Séléniens.
Alors, il va essayer par tous les moyens de trouver un sens à son existence, quitte à subir de nombreux changements et perdre des parties de lui-même, en venant à se demander : qui est-il vraiment et par quoi est-il défini ?
Nous voyagerons au fil de sa quête d’identité, découvrant au passage les autres personnages tous aussi touchants les uns que les autres.
Cinabre, le cristal toxique voué à la solitude, Antarcticite, qui ne peut vivre que l’hiver, Padparadscha, qui est incomplet et est plongé dans un sommeil profond et pleins d’autres encore, notamment les Séléniens, qui renferment plus de secrets qu’ils ne le laissent paraître.







L’avis de la rédactrice

Une oeuvre riche en émotions qui nous surprend toujours un peu plus. Je ne m’attendais pas aux thèmes abordés et, bien que je sois peu friande d’animation en 3D, l’adaptation en animé est très jolie.
J’attends avec impatience la saison 2, et compte en attendant m’empresser d’aller lire les mangas ! C’est une chaude recommandation pour tous les amoureux de psychologie.

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Petit être nocturne de poche, mes domaines de prédilections sont les BL ainsi que les shojo.
C’est avec plaisir que je vous ferai découvrir mon univers.