Macrales et Corbeaux, les sorcières profitent de la révolution !

Macrales et Corbeaux, les sorcières profitent de la révolution !

Macrales et Corbeaux est le premier ouvrage de l’auteur Ghi. Il s’agit d’une bande dessinée qui raconte l’affrontement entre l’Église et les sorcières de Wallonie. Une histoire de vengeance fantastique qui se passe à la fin de la Révolution française !

Il s’agit d’un one-shot avec une conclusion à cette histoire où les sorcières profitent de la Révolution pour attaquer et les révolutionnaires pour acquérir ce qu’il y avait de plus sacré pour l’Église : les reliques !

Dans la forêt, les macrales veillent… 

En plein hiver et au lendemain de la Révolution française, deux prêtres réfractaires, les pères Antoine et Martin, fuient à travers la forêt de Wallonie. Ils tentent d’échapper à leurs poursuivants, des sans-culottes bien décidés à mettre la main sur les reliques de Saint Lupicin que les deux prêtres ont emportées pour les protéger des affres de la Révolution. Mais les révolutionnaires vont bientôt devenir le cadet des soucis des hommes d’Eglise… Plus ils s’enfoncent dans les bois, plus l’impression d’être épiés se fait forte.

Quelques bruissements d’abord, puis des cris et des rires déchirent le silence de la forêt ! Le père Martin, le plus vieux des prêtres, en a maintenant la certitude : ils sont la cible des macrales, ces sorcières de Wallonie ! Terrorisé, le jeune père Antoine va finir par comprendre que les macrales sont animées d’un désir de vengeance à l’encontre du père Martin. Sous son air débonnaire, celui-ci a déjà eu maille à partir avec les sorcières et a tué l’une d’entre elles, déclenchant l’ire de ses sœurs !

éditions Glénat

Les pères Martin et Antoine ont pour mission de sauver les reliques de Saint Lupicin des révolutionnaires mais sont obligés de fuir dans la forêt en Wallonie.

C’est là que débute notre histoire de survie en terre hostile. Les macrales sont des sorcières et elles se cachent depuis que l’Église leur a déclaré la guerre. Mais c’est sans compter sur la Révolution française qui a renversé tous ceux qui gouvernaient encore durant l’ancien régime : la royauté mais aussi l’Église !

L’ennemi naturel des sorcières ploie enfin le genou, ce qui leur permet donc de sortir de l’ombre ! Leur objectif ? La vengeance !

C’est tout naturellement que nos deux prêtres se défendent avec le pouvoir… du plomb et de la poudre ! En effet, le fusil est la faiblesse commune des sorcières ainsi que des sans-culottes !

Les planches sont si belles et les couleurs si maîtrisées ! Les couleurs fonctionnent en aplat avec des ombrages faits à l’encrage, ce qui donne une très belle ambiance pour accompagner la narration.

L’avis de la rédactrice

Je me suis accrochée aux personnages principaux, ils sont constamment empreints de peur tout en se questionnant sur la violence en tant que religieux. Car oui, pour affronter les sorcières, un fusil n’est pas de trop, mais était-ce ce à quoi ils se destinaient ?

Une fin digne de la période révolutionnaire : amèrement douloureuse mais nécessaire !

Restons dans la fin du 18ème siècle avec Rose Bertin !

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