Tokyo Revengers, l'amour est-il plus fort que la mort ?

Tokyo Revengers, de son titre original 東京卍リベンジャーズ, est un shōnen écrit et dessiné par Ken Wakui.

Prépublié dans le Weekly Shōnen Magazine de 2017 à 2022, il est arrivé en France en 2018 et publié par les éditions Glénat.

Le manga comporte 31 tomes, dont 4 collectors, ainsi 4 characters Book. 2 spin-off « Side Story » composés de 2 tomes et « Letter From Baji Keisuke » composé de 4 tomes.

Que vous soyez fans de GTO, Bleach ou Erased, Tokyo Revengers saura combler vos attentes. Ken Wakui, maître incontesté des manga de furyo au Japon, signe ici l’œuvre la plus ambitieuse de sa carrière. Tout en soignant la description de l’univers des racailles japonaises dans laquelle il excelle déjà, il mène d’une main de maître un scénario complexe mêlant voyage dans le temps, thriller et baston. S’y ajoutent des personnages tous plus charismatiques les uns que les autres pour faire de Tokyo Revengers l’une des plus belles surprises shônen de ces dernières années !
Glénat

Résumé

En 2017, Takemichi Hanagaki, un jeune freeter de 26 ans à la vie morose, apprend que son ex-petite amie du collège, Hinata Tachibana, est décédée dans un conflit impliquant le gang du «Tokyo Manji-Kai».

Le lendemain, alors qu’il revient d’un job à temps partiel, Takemichi se fait pousser du quai de métro par quelqu’un. Alors qu’il est sur le point d’être percuté, il fait un bond dans le temps, de douze ans en arrière.

Il se retourne à l’époque de sa 4e année de collège, l’année où il sortait avec Hinata. Takemichi prend la décision de tout faire pour empêcher la mort d’Hinata.

Adaptation télévisée

Le 11 avril 2021, Tokyo Revengers arrive sur Crunchyroll et se voit diffusé sa première saison composée 24 épisodes. Il est également possible de retrouver le film en live action résumant la saison 1.

Les droits étant transférés, nous pouvons cette fois, retrouvé l’anime sur la plateforme Disney+. Le 8 janvier 2023, la deuxième saison sort mettant en avant, l’arc des Black Dragon. Cette saison comporte 13 épisodes.

Le 4 octobre 2023, Takemichi et l’ensemble de Tokyo Manji-Kai, sont de retour sur nos écrans grâce à Disney+ pour la troisième saison, retraçant l’arc du Tenjiku en 13 épisodes.

La saison 4 a été confirmée, mais nous sommes toujours dans l’attente d’une date officielle et l’anime devrais normalement continuer à être diffusé sur Disney+.

Mon avis

J’ai découvert l’anime avant le manga. C’est en dévorant la saison 1 en à peine quelques jours que je me suis prise de fascination pour l’œuvre. N’aillant aucune date pour la saison 2, j’ai commencé à acheter tous les tomes les uns après les autres et je n’ai eu qu’une hâte, c’est de lire la suite !

Grâce à l’intrigue, on comprend tout de suite les enjeux de l’histoire, et même si ça semble compliquer, le début est simplissime et nous permet de nous plonger dans l’histoire sans trop de difficulté.

Ce qui m’a réellement séduit dans l’histoire, c’est la mise en avant des émotions. Certaines comme, la colère, la tristesse, la joie ou même le bonheur, sont très fortes.

Tokyo Revengers met également en avant des étapes de la vie tel que, la mort, le deuil, la déception ou bien l’espoir. Mais ce qui caractérise réellement l’œuvre c’est le véritable amour que portent Takemichi à Hinata et l’amitié sans faille.

On arrive facilement à s’identifier à un ou plusieurs personnages, ce qui créait un lien authentique entre l’œuvre et nous. Nos héros ont tous un parcours difficile, ce qui nous permet de nous attacher a ceux-ci.

Enfin, l’humour est présent et permet de dédramatiser certaines situations. On peut penser au premier abord que l’œuvre est complétement niaise et cliché (Oui oui, j’ai pensé ça la première fois qu’on m’en a parlé), mais c’est tout le contraire. On est très vite intégré dans l’univers et il est très très difficile dans sortir.

Tokyo Revengers est une vraie petite pépite que je suis depuis 2017 maintenant et que je ne lâcherai pour rien au monde ! Lorsqu’on me demande une recommandation sur un anime, d’emblée, je conseille Tokyo Revengers.