Zingnize : à l’aube d’un Japon aux combats exaltants

Zingnize : à l’aube d’un Japon aux combats exaltants

« En 1603, Ieyasu Tokugawa est nommé Shôgun. Sa future capitale, Edo, se développe à toute vitesse.

En ce temps-là, le célèbre voleur Jinnai Kôsaka, basé dans le mont Tsukuba, était connu de tous dans la région.

Sollicité par le riche Chôan Ôkubo, Jinnai est engagé au côté de la belle ninja Okiku pour combattre le clan Fûma qui ravage la capitale.

Voleur contre criminel, samurai contre ninja, une bataille acharnée commence !

Soyez témoin de cette histoire sans précédent ! »

  • Titre : Zingnize
  • Type : Seinen historique
  • Genre : Action, Historique, Ecchi, Mature, Surnaturel, Romance
  • Auteur Dessinateur : Warainaku
  • Éditeur : Shiba Edition

Nous suivons l’histoire de trois Jinnai : Jinnai Shoji , Jinnai Tobisawa et plus particulièrement Jinnai Kôsaka. En effet, le puissant Kotarô Fuma, qui travaille pour le clan Hôjô, ravage la capitale. Le daimyo de la province, Choân Ôkubo, doit donc trouver un moyen de l’arrêter.

Pour cela, il décide alors d’envoyer sa Kunoichi, Kiku, pour convaincre Jinnai Kôsaka, le plus grand voleur de la préfecture d’Ibaraki, de venir à bout du clan Fûma. Celui-ci finit par accepter mais à une certaine condition.

Entre combats époustouflants et techniques de ninja surnaturelles, qui remportera cette guerre de territoires et de pouvoirs ?

Zingnize s’inspire d’évènements et de figures historiques qui ont façonné l’histoire du Japon. Plus particulièrement, l’histoire se déroule après la bataille de Sekigahara en l’an 1600 qui oppose le clan Tokugawa au clan Toyomi.

Suite à cette grande bataille, l’Empereur Go-Yôzei nomme trois ans plus tard Ieyasu Tokugawa comme Shogun. Cela marque la fin de l’époque Sengoku et l’entrée dans l’époque Edo (ancien nom de Tokyo).

De même, l’auteur puise dans la légende des Trois Jinnai pour développer son récit. Très peu de ressources évoquent ces figures et nous pouvons alors nous demander s’ils ont réellement existé.

Il faut savoir que le statut d’Empereur est uniquement symbolique. Même s’il est le chef de l’Etat japonais, c’est le Shogun qui dirige le pays. Les Daimyo, comme Choân Ôkubo, sont les principaux gouverneurs des provinces, et ont un titre de noble.

Un autre point de l’histoire concerne son côté « Ecchi ». En effet, le manga s’adresse à un public averti. Les personnages féminins, et surtout Kiku, sont ultra sexualisées avec les clichés des corps fantasmés : poitrine généreuse, corps très peu vêtu, chutes malencontreuses et positions explicites.

« Né le 28 août, sur l’île d’Hokkaido au Japon. Il remporte en 2010, le 7ème Ryujin Award, organisé par le magazine Comic Ryu, qui récompense les nouveaux mangaka. En 2017, sa première série KEYMAN prend fin et il peut alors se consacrer à la création de Zingnize. Le manga historique qu’il rêvait de réaliser depuis longtemps.« 

Shiba Edition

Le style de Warainaku est extrêmement puissant ! Nous sommes totalement submergés par ses pages tellement il y a de traits et d’hachures. Elles se densifient encore plus lorsque se sont des scènes de combat où le fond blanc disparait quasiment.

Mais ce style particulier sublime l’œuvre ! Il rend les combats féroces, ravageurs, oppressants et puissants ! Attention, sang qui gicle, coupures loin d’être petites et blessures à gogo sont au rendez-vous.

Aussi, les « characters designs » dans Zingnize sont atypiques et nous rappellent le style du manga « Valkyrie Apocalypse ». Les hommes ont des corps imposants et ultra musclés tandis que les femmes sont dessinées avec des courbes très généreuses. Toutefois, malgré ces stéréotypes, les personnages ont énormément d’allure !

Enfin, Warainaku fait vivre son univers historique grâce à des arrière-plans précis où l’on peut voir des paysages naturels dans la montagnes ou encore des lieux traditionnels japonais. De plus, l’encrage historique se mêle aux créatures mystérieuses voir divines.

Jinnai Kôsaka, le voleur…

« Il est le plus grand voleur de la préfecture d’Ibaraki, à l’Est du Japon. La seule raison qui le pousse à aider le nouveau shogunat est l’envoutante Kiku. »

Shiba Edition

Si vous appréciez les protagonistes au sang chaud et avec du style vous allez être servis !

Malgré ses vices de voleur, Jinnai Kôsaka est un combattant honnête avec un potentiel énorme.

Capable de balancer des ninpô redoutables, il est attiré par la belle Kiku qu’il accepte de suivre, à condition qu’elle devienne sa femme (ce qui en devient même mignon dans certaines scènes).

Kiku, la kunoichi samuraï…

« Ninja au service du richissime Chôan Ôkubo. Sa mission est de convaincre Jinnai d’éradiquer le clan Fûma qui ravage Edo. »

Shiba Edition

Redoutable kunoichi, Kiku a la particularité d’avoir un katana à la place d’une de ses jambes.

Dès le début elle montre qu’elle dispose de très bonnes aptitudes au combat.

Toutefois, il est très étrange qu’elle se retrouve à chaque combat avec des habits qui se déchirent pour finir en petite culotte…!!

Surprise au départ part le style graphique, je me suis vite laissée emporter par l’histoire. Je n’avais pas l’habitude de récits historiques mais maintenant je trouve ça passionnant.

Les combats et les charas designs sont redoutables. Malgré l’image de la femme qui est très portée par les clichés, la relation entre Jinnai Kôsaka et Kiku est mignonne.

Si vous appréciez les œuvres qui se passent dans un Japon médiéval, découvrez l’animé « Dororo »

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