Baby, l’apocalypse n’a jamais été aussi stylée !

Baby, l’apocalypse n’a jamais été aussi stylée !

Baby est un manga dessiné et écrit par Chang Sheng, auteur taïwanais.

Le premier volume de cette série en trois tomes est publié en France chez Glénat en avril 2025.

Dans ce récit post-apocalyptique, l’humanité a été quasiment éradiquée par un parasite d’origine inconnue. Les personnes infectées se transforment en de monstrueuses machines destructrices.

Infectée lors d’un combat contre un mutant un an plus tôt, Elisa survit et résiste mystérieusement à la mutation.

Elle va rencontrer un groupe de chercheurs en mission secrète, chargés d’escorter jusqu’au sanctuaire des humains la jeune Alice. La fillette serait en effet la clé de la survie de l’humanité. Et elle pourrait également apporter à Elisa les réponses qu’elle cherche.

2043, dans les ruines de Taipei. La fin du monde est proche, et l’humanité est au bord de l’extinction. Un parasite d’origine inconnue transforme les humains en machines meurtrières, baptisées « Organos », faisant un véritable carnage. Dans ce décor apocalyptique, Elisa, jeune policière, survit tant bien que mal avec l’aide de DR-34, un robot médical modifié.

Un an plus tôt, la jeune femme a été infectée par le parasite « Baby » lors d’un combat. Alors qu’elle s’attendait à se transformer en une créature mécanique sanguinaire, la mutation ne se produit pas.

Brûlant de trouver des réponses, Elisa projette de capturer un « Organo » vivant afin de le disséquer. Elle espère ainsi en apprendre plus sur le parasite qui vit dans sa main. Mais ces créatures sans âmes patrouillent sans cesse pour éradiquer le moindre humain survivant, et la jeune combattante doit redoubler de vigilance pour rester en vie.

Alors qu’elle est en pleine chasse, Elisa croise le chemin d’un groupe de chercheurs armés, chargés d’une mission secrète. Ils doivent en effet escorter jusqu’au sanctuaire des humains une mystérieuse fillette, Alice, présentée comme le salut de l’humanité.

De l’action, des armes, des monstres, un décor de fin du monde et une héroïne ultra « badass », tous les ingrédients sont réunis pour faire de « Baby » un block-buster littéraire. Le scénario de base reste relativement simple : un parasite qui réduit l’humanité à néant, rien de révolutionnaire.

Mais le style graphique est époustouflant, et la touche de mystère qui entoure Elisa et Alice ajoute un vrai plus. La protagoniste possède un caractère bien trempé et des courbes généreuses, de quoi faire tourner la tête même de DR-34 pourtant rompu aux tâches protocolaires.

Féroce combattante et virtuose des armes en tout genre, Elisa est un atout majeur pour le groupe de chercheurs. En effet, ils se retrouvent à devoir protéger, en plus d’Alice, une bordée de civils survivants.

On remarque cependant au fil des pages qu’Elisa s’ouvre de plus en plus à ses semblables, malgré son secret. Elle cache en effet l’infection de sa main sous des bandages, mettant ainsi en danger tous ceux qui l’entourent. Car si le parasite semble endormi depuis un an, sa mutation peut survenir à tout instant et personne ne sait quel « organo » deviendrait alors la jeune femme.

L’univers biomécanique est magnifique, et chaque mutant est soigneusement détaillé. On retrouve une importante variété de ces créatures, avec chacune leurs capacités et leurs forces ce qui enrichit d’autant plus le récit et le dessin. L’inclusion de planches et d’illustrations pleines pages en couleur est un régal pour les yeux, ainsi que les croquis qui viennent étoffer la post-face. Ce premier volume explosif met l’eau à la bouche, et même ses quelques 328 pages ne suffisent pas à étancher la soif !

Plus qu’un coup de cœur, c’est un vrai coup de foudre ! La couverture m’a instantanément séduite, puis j’ai été saisie par le rythme effréné du récit, et par le trait précis et nerveux de l’auteur.

Le style « manhua » (comprenez « manga chinois ») se prête particulièrement bien à l’univers post-apocalyptique et biomécanique, et j’en ai pris plein les yeux ! Il me tarde de découvrir la suite, ainsi que les autres œuvres de Chang Sheng, qui me confirme ma nouvelle passion pour les auteurs taïwanais ^^ ! Bref, « Baby » est un banger, à découvrir sans plus attendre !

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