
Vous avez dû la voir passer sur les réseaux sociaux et dans des memes. Cette jeune fille aux cheveux longs roses, avec sa tenue si caractéristique et ses expressions toujours plus loufoques.
C’est elle, Bocchi. Ou plutôt Hitori Gotô, que l’on surnomme Bocchi (un argot de « tout.e seul.e » en japonais). C’est la protagoniste du manga Bocchi The Rock, écrit et dessiné par Aki Hamazaki depuis 2017.
En France, ce sont les éditions Meian qui proposent les cinq premiers tomes. Les premières pages de chaque volume sont en couleurs.
Bocchi The Rock est avant tout un livre de la catégorie « Cute Girls Doing Cute Things ». Littéralement « des filles mignonnes qui font des trucs mignons » en français. On retrouve ainsi les uniformes d’écolières aux jupes toujours plus courtes et, au début du premier tome, un peu de fan service non nécessaire.
Cependant, ce côté très cliché du CGDCT s’efface assez rapidement. L’anime, qui contient 1 saison de 12 épisodes disponible sur Crunchyroll, a quant à lui réussi à sélectionner les scènes les plus pertinentes.
Je vous invite donc à embarquer dans l’aventure du groupe « Les Attaches » ou Kessoku Band en japonais.
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Hitori Gotô, alias « Bocchi », est une jeune fille solitaire qui adore la guitare. Elle se contentait d’en jouer seule chez elle jusqu’à ce qu’une succession d’événements la fasse rencontrer Nijika Ijichi, qui l’invite dans son groupe de rock, « Les Attaches ». Mais Hitori pourra-t-elle vraiment se débrouiller dans un groupe, elle qui n’a jamais osé jouer devant les autres jusqu’à présent ?!
Meian

Une héroïne pas comme les autres
J’ai adoré le manga car la protagoniste a véritablement peur du regard des autres. Elle ne se sent pas bien lorsqu’elle est perçue par trop de personnes et elle n’est pas guérie miraculeusement par l’amour comme dans d’autres récits. De plus, l’anime est doté d’une histoire et d’un développement prenants.
Suivre la création et l’évolution d’un groupe de musique est toujours intéressant. C’est une recette que l’on retrouve dans les séries depuis de très longues années. Mais ici, c’est allié à de superbes dessins dans le manga, et une superbe animation dans l’anime. Ainsi que des comédiennes de doublage de qualité pour ce dernier.
Le manga est aussi amusant. Bocchi et sa maladresse donnent lieu à des scènes toujours plus drôles et rocambolesques.


Le Kessoku Band, un groupe original ?

Pour être original, il l’est ! Et pourtant, il pourrait sembler tout à fait banal. Le design des personnages est simple, et leur personnalité plutôt typique.
En effet, Nijika Ichiji est une personne chaleureuse et qui inspire confiance. Elle joue de la batterie et est en quelque sorte la leader du groupe.
Ryo Yamada, quant à elle, est une jeune fille mystérieuse et stoïque à l’air nonchalant. Elle est à la basse dans le groupe.
Ikuyo Kita est la chanteuse et plus tard dans le récit en accompagnement à la guitare. Elle est très extravertie et toujours à l’affut de la dernière mode.
Enfin, on retrouve à la guitare le cliché de la guitariste torturée qui conjure ses démons en jouant toujours les mêmes riffs à répétition… Et c’est Hitori Gotô qui endosse ce rôle au sein du Kessoku Band.
Bien que nos protagonistes semblent superficielles à première vue, leur passé et leur développement sont travaillés et ont piqué ma curiosité. Chaque membre a une histoire différente, formant un groupe des plus originaux.

Une histoire qu’on a du mal à lâcher

J’adore la manière dont est structuré le manga : c’est un yon koma, un manga en quatre cases. Cela permet de garder un certain rythme et de rendre la lecture très dynamique. On n’a pas le temps de s’ennuyer car il y a toujours de la nouveauté. Entre les différents rebondissements et challenges que doit relever notre groupe favori, il y a de quoi lire ! Les tomes 1 et 2 contiennent de fait 119 pages chacun.
Par ailleurs, comme dans d’autres œuvres qui parlent de musique, le groupe Kessoku Band a ses véritables propres chansons ! Ce sont des musiques assez classiques des styles J-pop et J-rock. Les paroles sont toujours très originales car elles respectent le personnage de Bocchi, qui la plupart du temps, est celle qui les écrit. On peut les entendre dans l’anime, mais elles sont aussi disponibles sur les plateformes de streaming. Des concerts et des lives action sur scène ont même été réalisés, avec des extraits disponibles sur YouTube. Un des morceaux de Kessoku Band est même passé sur la chaîne The First Take ! Enfin, les comédiennes de doublage sont allées jusqu’à apprendre l’instrument du personnage qu’elles doublent afin de performer les chansons sur scène.

Mon avis

Bocchi The Rock n’est pas qu’un slice of life léger. L’histoire aborde par moments des sujets qui font réfléchir. On y trouve aussi des moments de doute, de cohésion et d’amour en tout genre, familial comme amical.
Le sentiment que donnent les personnages d’être complets, pas de simples coquilles vides, a permis selon moi d’ancrer le récit et le manga en général dans le cœur de tant de personnes.
On apprend véritablement à connaître chacune d’elles au fil des pages. Ainsi, là où Kita pouvait faire peur au départ avec sa personnalité très extravertie et rayonnante, presque parfaite, on la voit aussi avoir des doutes ou des peurs. Cela la rend mille fois plus intéressante et humaine.
Un manga et anime que je recommande totalement !
Pour plus de manga et anime sur la musique, découvrez Takt Op Destiny ou Given !

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Fan inconditionnelle de mangas et d’animes, je ne sors de mon terrier que pour acheter les dernières sorties. Entre deux marathons de séries, je me perds avec joie dans divers univers fictionnelles !

