Très peu de temps après le lancement de la série, Mangetsu enchaîne avec son deuxième volume d’Iwamoto-Senpai de Hiroshi Shiibashi, le récit surnaturel d’un collège et de ses élèves pas comme les autres.
Pas de repos pour Iwamoto
Alors qu’ils sont de retour de leurs précédentes investigations, Iwamoto et ses camarades sont déjà mobilisés pour une autre série d’affaires surnaturelles. Une actrice au visage immuable, des disparitions inquiétantes et une organisation de l’ombre poussent notre jeune protagoniste à reprendre sa route.
Cette fois-ci, notre prodige est accompagné. Kai Haramachi, un des rares élèves apparemment sans pouvoirs, et Sôichirô Amaba, dont la capacité semble tue depuis le premier tome, le suivront.
Bien accompagné
Comme dans le premier tome, Hiroshi Shiibashi continue d’entretenir cette aura mystique à chaque planche. Aussi bien sur ses personnages que ses décors.
On en apprend également davantage sur les deux alliés qui accompagnaient déjà notre protagoniste lors de ses missions. Entre Haramachi, à l’esprit aiguisé, et Amaba, paresseux et qui aime taquiner Iwamoto à chaque occasion, le trio central nous entraîne dans la ville au gré des affaires.
Un tournant prometteur
S’il n’a suffi que de quelques enquêtes pour nous introduire le casting principal, dignes représentants du collège Seihô, l’intrigue nous redirige très vite vers un élément majeur de l’histoire : la confrontation à une autre académie.
Les amateurs d’affrontement entre deux folklores apprécieront cette tournure de l’histoire. Si cette routine d’enquête semble expéditive, la curiosité à découvrir cette menace dans l’ombre prend le dessus sur cette frustration. Iwamoto-Senpai emprunte une voie un peu plus classique tout en conservant la cohérence de son univers. Le tout, toujours porté par un beau dessin et des pouvoirs non moins joliment dépeints.
Une intrigue qui continue de maintenir son lecteur en attente du prochain volume, prévu pour le 19 novembre 2025.
L’avis d’un phoque
Sans surprise, j’ai adoré lire ce deuxième tome. La manière de représenter chaque pouvoir est très jolie. Le trait est dynamique mais délicat et il n’y a clairement pas le temps de s’ennuyer.
Ce premier arc narratif, à moins qu’il ne représente l’intrigue principale, laisse entrevoir un schéma déjà vu mais non déplaisant, avec son ambiance bien particulière.
Retournez à l’école et apprenez à maîtriser le surnaturel dans Jujutsu Kaisen !
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Passionné d’œuvre inconnues, lecteur assidu de BL et de danmei, mais surtout grand gamer adepte de l’indé, c’est accompagné de son Sealy qu’Aseal rédige au clavier ou au crayon les histoires pour vous faire voyager. Après avoir plongé la tête la première dans la culture asiatique, musiques, manga, jeux et animations rythment maintenant sa vie depuis une décennie.
