« J’étais Dracula le Maudit » est un roman écrit par Arthur Ténor et édité chez Scrineo avec une superbe couverture de Myrtille Vardelle (O’lee Graphiste).
Dans ce récit, l’auteur revisite le mythe du célèbre vampire en prenant le point de vue du comte lui-même. L’histoire se déroule dans son château de Transylvanie en 1898 avec un Dracula tourmenté qui cherche à retrouver les souvenirs de sa vie humaine.
Il fait donc appel à un jeune historien, Jonathan Harker, accompagné de sa sœur jumelle, Mina, qui va bouleverser le vampire tant la jeune femme lui rappelle sa défunte épouse.
Cela fait des siècles que je n’ai pas vu la lumière du soleil, que mon passé s’est effacé et que je ne connais que les tourments de ma malédiction. Pourquoi ai-je fait venir ce jeune historien en mon château de Valachie ? Pour retrouver la mémoire de mes origines. La conséquence en sera cruelle.
Elle prendra corps avec un portrait aperçu par hasard, celui de sa soeur Mina qui me bouleverse…
Tout me revient ! Qu’importe les dangers !
Il faut que je la rejoigne à Londres… Que je la voie… Plus qu’un besoin, c’est un appel, celui de l’espoir et de l’amour, même s’ils me sont interdits.
Scrineo
Une plume accessible
Arthur Ténor a un style d’écriture très fluide, ce qui rend le roman très accessible. Donc il est parfaitement adapté à un public jeune. C’est clairement la cible de ce roman. Parfois nous avons un vocabulaire plus riche, ce qui permet de s’ouvrir à des œuvres plus complexes par la suite. Je pense notamment aux descriptions, comme celles des paysages nocturnes et des moments de solitude du comte, on ressent l’atmosphère sombre et la mélancolie, permettant ainsi de nous plonger parfaitement dans l’univers du récit. La couverture de Myrtille Vardelle, nous illustre et reflète parfaitement cette ambiance.
Entre introspection et romance
Si le synopsis nous faisait penser à une introspection de Dracula, le roman s’oriente davantage vers une romance. La rencontre avec Mina va provoquer chez le comte des sentiments complexes. Le contraste entre son côté vampirique et ses émotions humaines nous donne des moments intéressants. Malgré cela, les objectifs du personnage restent assez flous et au final sa quête intérieure n’est pas assez approfondie et on s’attache peu à lui.
Mon avis
J’étais Dracula le Maudit réinterprète le Comte de manière intéressante qui plaira surtout aux jeunes lecteurs.
Arthur Ténor nous propose une introduction intéressante à ce genre, mais les amateurs de récits psychologiques plus profonds resteront sur leur faim. Le roman reste facile et plaisant à lire. Bref, un bon roman jeunesse.
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