Kaiju n°8, ou Kaijû 8-go, est un shonen créé par Naoya Matsumoto. Shueisha l’édite au Japon dans le Shonen Jump depuis 2020, et Crunchyroll le publie en France. Le manga compte actuellement 11 tomes et reste en cours de publication.
Ce manga combine le thème des Kaijûs (comme Godzilla), une catégorie bien connue dans le Tokusatsu (séries/films à effets spéciaux), qui gagne en popularité depuis quelques années, avec le style classique du shonen d’action.
Cette année, Crunchyroll a diffusé la première saison de l’adaptation animée.
Dans un monde en proie à d’effroyables monstres géants connus sous le nom de kaiju, Kafka Hibino aspire à rejoindre un jour les Forces de Défense pour combattre ces terribles créatures. C’était un rêve qu’il avait avec son amie d’enfance, Mina Ashiro, mais leurs chemins ont pris des directions différentes.
Aujourd’hui, Kafka nettoie les rues de leurs encombrants cadavres quand il croise la route de Reno Ichikawa. La détermination de Reno à rejoindre les Forces de Défense pousse Kafka à rejoindre Mina afin de protéger l’humanité.
Crunchyroll
Du Kaijû au manga
Ce n’est bien sûr pas la première fois qu’un manga aborde le thème des Kaijû. Par exemple, Ultraman (2012), qui bénéficie également d’une adaptation sur Netflix, ou Kaijû Defense Force, sorti en 2020, en sont de bons exemples. Ces créatures mythiques occupent une place importante dans la pop culture japonaise, expliquant ainsi leur présence récurrente.
Cependant, Kaiju n°8 m’a particulièrement marqué grâce à son héros. J’apprécie la manière dont il réagit à ce qui lui arrive, ainsi que son sens du sacrifice. Le fait qu’il ait 32 ans facilite mon identification à lui. La pléthore de personnages permet à chacun de trouver son préféré.
Le manga ne se concentre pas uniquement sur le héros ; ses amis aussi jouent un rôle important, ce qui rend la lecture très agréable. Chaque personnage parvient à capter l’intérêt, ce qui empêche de se dire qu’un personnage ne nous intéresse pas.
Malgré sa puissance colossale, le scénario pousse le personnage principal à évoluer. Il souhaite utiliser son pouvoir en dernier recours et garde son secret vis-à-vis de ses collègues. Heureusement, ce n’est pas son seul atout. Ayant été nettoyeur de cadavres de Kaijû, il possède une excellente connaissance de leur anatomie, ce qui lui donne un avantage considérable sur le champ de bataille.
Le chara-design atypique, se distingue, comme dans le précédent manga de l’auteure, Pochi & Kuro, que j’avais beaucoup apprécié. Le découpage moderne et dynamique met bien en valeur l’action tout en s’adaptant au rythme du récit. C’est un vrai plaisir à lire.
De l’humain au Kaijû
Je considère l’adaptation en anime comme un franc succès, même si le chara-design perd un peu de son éclat. L’animation est vraiment excellente, sans exagération, et on prend beaucoup de plaisir à la regarder. La première saison se termine au milieu du tome 5.
Les studios Production I.G et Khara ont produit cette saison de 12 épisodes sous la supervision de Toho Animation, diffusée au printemps dernier sur Crunchyroll, comme mentionné plus haut.
Pour vous faire une idée, le meilleur moyen est de regarder la série. Je vous recommande vivement la version française, qui bénéficie d’un doublage de qualité. Adrien Antoine, qui prête sa voix à Kafka (connu pour avoir doublé Batman, Henry Cavill, Chris Hemsworth), et Alexandre Nguyen, qui double Reno (Yuta dans Jujutsu Kaisen, Thorfinn dans Vinland Saga), livrent une performance exceptionnelle. Cela montre à quel point cette adaptation est une réussite.
Mon avis
Pour moi, Kaiju n°8 représente un excellent manga sous tous les aspects et il évolue remarquablement bien. L’animé m’a tellement enthousiasmé que j’ai acheté les mangas et les ai dévorés, même si je ne suis pas du tout fan de l’univers des Kaijûs. Vous l’avez compris : je vous recommande vivement de découvrir Kaijû n°8.
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