Étant une passionnée des poisons, Mao Mao passe son temps à faire des expériences et a trouver des remèdes.
Mais un jour, sa vie bascule lorsqu’elle est kidnappée et vendue comme servante à la Cour Intérieure. Ce changement de vie va le faire grandir et transformer sa passion en profession. Ses talents et son esprit réfléchi seront utilisés, mais aussi crains par tous…

D’où vient Mao Mao?

La première esquisse de Mao Mao a été réalisée en 2011 par Hyuga Natsu. Elle est initialement publiée sur le site Shōsetsuka ni narō, une plateforme regroupant de nombreux romans. C’est en 2012 que la maison d’édition Shufunotomo décide de publier le premier volume relié.
Les Carnets de l’Apothicaire sort ensuite en 2014 en tant que light novel.
Les Carnets de l’Apothicaire reviennent en manga en 2017, scénarisés par Itsuki Nanao et prépubliés dans le magazine Monthly Big Gangan, spécialisé en seinen. Les illustrations sont signées Nekokurage, dont le travail a été récompensé en 2019 par le prestigieux prix « Tsugi ni kuru manga ».
C’est en 2021 que Mao Mao arrive dans nos librairies grâce à Ki-oon. Deux ans plus tard, Crunchyroll dévoile le premier épisode de l’adaptation anime, diffusé le 21 novembre 2023.
Formée dès son plus jeune âge par son père apothicaire, Mao Mao est un jour vendue comme servante au palais de l’empereur. Prisonnière dans les arcanes du pouvoir, elle attire l’attention de Jinshi, un séduisant haut fonctionnaire qui la promeut lorsqu’il découvre son talent pour confectionner des potions. Désormais goûteuse, Mao Mao met ses connaissances au service des gens du palais pour les soigner, mais aussi pour déjouer les mystères et les complots qui se trament…
Crunchyroll

Un peu d’histoire ?

Cette petite pépite pourrait passer pour un anime tout à fait banal. Pourtant, il se distingue en mêlant habilement plusieurs genres, ce qui éveille immédiatement notre curiosité. On est plongé dans un univers basé sur l’histoire du Japon lors de l’ère d’Edo.
Cette époque est connue pour ses puissants empereurs, mais surtout pour ses quartiers du plaisir où évoluent courtisanes, artistes et prostituées. Tandis que ces femmes luttaient pour survivre dans ces quartiers, d’autres étaient envoyées, souvent contre leur gré, au palais impérial pour y devenir servantes ou concubines de l’empereur.
On peut donc dire que malheureusement ce n’est pas la meilleure des époques pour les femmes…

Parlons un peu plus de notre héroïne : MaoMao !

Les planches offrent une lecture à la fois fluide et rapide. De ce que j’ai observé, on ne dépasse pas les six cases par planche, ce qui rend l’enchaînement très agréable. Les expressions sont très bien retranscrites. Chaque personnage nous transmet ses émotions avec justesse. Même en lisant en diagonale, on parvient sans difficulté à suivre le fil de l’histoire.
Les décors, quant à eux, sont fidèles à l’ère Edo. Ils nous plongent dans les coutumes d’antan avec une grande précision. Chaque détail est important, que ce soit les tenues des servantes ou bien celles des concubines. Chaque parure est ainsi minutieusement dessinée.
Grâce à Mao Mao, nous découvrons également de nombreuses notions liées aux réactions chimiques et au domaine médical, rendant l’oeuvre aussi instructive que captivante.

Lorsqu’on découvre l’anime, on constate que le style graphique respecte parfaitement les dessins du manga. Les décors restent somptueux, sublimés par une colorimétrie vive qui met en valeur les personnages clé. Le choix des couleurs permet d’identifier rapidement les figures importantes de l’histoire. Les expressions quant à elles, sont toujours bien détaillées. Chaque émotion transparaît clairement, rendant les personnages encore plus vivants.
Les Carnets de l’Apothicaire regroupent de nombreuses intrigues. L’histoire mêle subtilement drame, mystère, humour, romance et découvertes scientifiques, le tout au cœur de la Cour impériale. Une petite touche d’amour se glisse même discrètement entre les intrigues, ajoutant de la profondeur à l’ensemble.
En somme, l’anime est une réussite : il reste fidèle au manga et parvient à retranscrire toute la richesse de ses émotions. Chaque scène nous arrache un sourire, un frisson, ou une réflexion. L’attachement pour Mao Mao grandit au fil des épisodes : on partage ses émotions, ses doutes, ses éclairs de génie… Une immersion totale dans un univers aussi beau que fascinant.

L’avis de la Rédactrice

Les dessins sont magnifiques, on y retrouve beaucoup de détail parmi les parures de l’époque d’Edo.
Je conseille fortement Les Carnets de l’Apothicaire à tous ceux qui souhaite passer du bon temps sans prise de tête avec un bon chocolat chaud …

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