Les héritiers d’Agïone est un manga écrit et illustré par Tpiu. À ce jour, la série compte deux tomes publiés chez les éditions Kana, et la suite ne saurait attendre !
Tpiu n’en est pas à son premier essai, avec déjà plusieurs mangas en auto-édition à son actif.
L’autrice nous plonge dans le royaume de Tyriadoc, où l’on suit Adalise, la princesse de cet empire, et son aventure afin de retrouver sa mère, « morte-naît » 10 ans plus tôt.
Le manga est déconseillé au moins de 12 ans, et est vendu au prix de 7,90€.
Ici, vie et mort s’entremêlent étroitement !
Kana
Au royaume de Tyriadoc, chacun a droit à une seconde vie en cas de mort précoce. On appelle ça « l’Ëdre ». Parfois la mort est si violente que la renaissance en devient désastreuse. Elle engendre la naissance de Maudits, des monstres créés à l’image de leur trépas. Il existe une exception à l’Ëdre : les nouveau-nés.
Trop faibles et trop purs, ils ne ressuscitent jamais. Jamais, sauf Adalise, la fille du roi.
Elle inspire la crainte et la haine auprès de son peuple, lequel l’a surnommé « la Princesse Cadavre ». Mais Adalise ne désire qu’une chose : retrouver sa mère disparue et comprendre le mystère entourant sa morte-naissance.
Une héroïne attachante
Le personnage d’Adalise est complexe et attachant. C’est une jeune fille qui n’a que faire de son rôle de princesse et qui veut avant tout découvrir la vérité derrière la disparition de sa mère.
Elle se sent incomprise par sa famille, et, ainsi, après la mort-naissance de sa mère, elle n’a que son ami, Gidéon, et sa gouvernante pour l’épauler.
Il est facile de s’identifier à Adalise, car au fond, elle ne veut faire que du bien. Il est donc intéressant de voir comment ce personnage évolue au cours de l’histoire. Mais aussi à quels défis elle sera confrontée, et comment elle y fera face.
Un univers fantastique original
L’un des aspects que j’ai particulièrement appréciés est le monde qu’a créé l’autrice. C’est un concept assez unique où les humains ont deux vies, et où certain.es se transforme en « maudit« .On découvre également le rôle des clartés, ces religieuses qui purifient en quelque sorte les maudits.
De par ces éléments présents dans le tome 1, les lecteurs peuvent d’ores et déjà formuler des théories sur le fonctionnement du système magique et fantastique.
J’apprécie particulièrement ce genre de livres où l’univers semble reposer sur une certaine logique et des règles définies !
De plus, les designs des personnages sont superbes !
Les tenues ont un aspect résolument médiéval, ornées de broderies et de couleurs qui évoquent cette époque.
Enfin, la manière dont les pages sont conçues est originale. On retrouve parfois des sortes de cadres magnifiques (on voit que je ne m’y connais pas en illustration !), qui enrichissent l’univers fantastique.
En somme, ce premier tome des Héritiers d’Agïone donne envie de lire la suite !
En le lisant, j’ai ressenti cette même passion de suivre une aventure, comme lorsque j’ai découvert The Seven Deadly Sins pour la première fois.
Je le recommanderai à toutes les personnes qui aiment les mondes fantastiques, surtout s’ils se situent dans une époque médiévale.
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Fan inconditionnelle de mangas et d’animes, je ne sors de mon terrier que pour acheter les dernières sorties. Entre deux marathons de séries, je me perds avec joie dans divers univers fictionnelles !
