Le tome 4 de Promise Cinderella, sorti le 2 juillet 2025 chez Glénat Manga, est une claque émotionnelle. Oreco Tachibana tisse une toile où chaque page déborde de tensions, de rires et de papillons dans le ventre. Hayame et Issei, nos héros mal assortis, plongent dans une romance qui s’épaissit, tandis qu’un intrus charismatique vient tout chambouler. Avec des thèmes puissants, ce volume est une promesse tenue : celle d’un shojo qui ne ressemble à aucun autre. Alors, prêt à plonger dans ce tourbillon ?
Vous avez raté l’article sur le tome 3 ? N’hésitez pas à aller le lire avant de continuer votre lecture.

Flashback sur le tome 3
Avant de plonger dans le tome 4, remontons le temps, comme dans un anime où les souvenirs jaillissent en noir et blanc.
Dans le tome 3, Hayame, toujours sous le toit d’Issei, s’est retrouvée embarquée dans un défi complètement barré : baisser le caleçon de Koya, un employé de l’auberge Kataoka, aussi charmeur qu’un acteur de drama. J’ai cru qu’elle allait exploser de honte, mais Hayame, fidèle à son tempérament de feu, a relevé le défi avec panache.

Contre toute attente, Koya a joué le jeu, transformant le défi en un piège pour Issei. Ce dernier, d’habitude si sûr de lui, s’est pris les pieds dans son propre ego, révélant une jalousie attendue. Ce moment, digne d’une comédie romantique japonaise, a marqué un tournant : derrière ses airs de sale gosse, Issei commence à trahir des sentiments pour Hayame.
Et que dire de la confrontation avec son ex-mari ? Quand Hayame l’a croisé, son regard d’acier a montré toute la colère qu’elle a. Elle n’a pas cédé à la nostalgie, mais a affirmé sa volonté de se reconstruire, comme une héroïne qui refuse de rester dans l’ombre. Ce tome 3, avec ses éclats de rire et ses uppercuts émotionnels, a posé les bases d’une relation plus profonde entre nos deux protagonistes, tout en semant les graines du chaos à venir.

Tome 4 : de nouveaux sentiments

Hayame, 27 ans, a remboursé sa dette de 3 millions de yens à Issei, ce lycéen de 17 ans qui cache un cœur blessé sous ses piques.
Pourtant, elle choisit de rester chez lui. Pourquoi ? Parce qu’elle avoue, dans un souffle presque timide, qu’Issei compte pour elle.
Cette confession, maladroite comme un premier rendez-vous, marque un tournant important. Issei, lui, commence à laisser tomber son armure de petit tyran. Dans une scène sous un ciel criblé d’étoiles, il la taquine, mais son regard trahit une peur : celle qu’Hayame parte dans six mois.
Cette vulnérabilité, mêlée de son passé marqué par l’absence de sa mère, rend le personnage si humain. Leur lien, tissé de chamailleries et de moments volés, est une promesse d’amour aussi fragile qu’un cerisier en fleur. La différence d’âge ajoute une tension délicieuse, mais leur complicité la défie avec audace.
De plus, Seigo, le grand frère d’Issei, débarque comme un samouraï dans un drama historique. Sous-directeur de l’auberge Kataoka, il a ce charme posé qui fait vaciller. Petit plus ? Seigo et Hayame se sont croisés il y a 10 ans, dans des circonstances encore floues. Ce mystère, lâché comme une grenade, approfondi un peu le passé de la jeune femme.
Ce dîner crée un triangle amoureux qui électrise tout. Issei, vert de jalousie, multiplie les bourdes, comme lorsqu’il renverse son thé en voyant Hayame sourire à Seigo. Ce dernier, avec son assurance, semble offrir une stabilité qu’Issei n’a pas encore. Mais les regards d’Hayame vers son jeune hôte montrent une connexion unique.
Sous la pluie : une promesse de résilience
Un moment m’a scotché : Hayame, trempée sous une averse, croise son ex-mari, Masahiro, en pleine crise d’asthme. Là où une autre aurait craqué, elle agit avec une dignité qui m’a coupé le souffle.
Elle lui tend une bouteille d’eau, appelle un taxi, puis s’éloigne, la tête haute. Cette scène, baignée d’une lumière grise par Tachibana, est un coup de poing émotionnel. Hayame ne survit pas à son divorce ; elle le transcende, promettant à elle-même un avenir qu’elle façonnera seule.


Une promesse sociale : des thèmes qui frappent fort
Promise Cinderella n’est pas qu’une romance. D’abord, il explore la condition des femmes divorcées au Japon, souvent jugées sans pitié. Hayame, avec son franc-parler, défie ces stigmas comme une guerrière. Ensuite, la différence d’âge avec Issei questionne les normes sociales, un sujet brûlant qui donne des frissons.
Enfin, la quête d’indépendance d’Hayame, qui refuse l’aide de son ex ou de Seigo, est un hymne à la résilience. Ces thèmes, portés par des dialogues ciselés, font du manga une promesse d’humanité dans un monde dur.
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