
En librairies comme dans nos bibliothèques, on (re)tombe parfois sur des pépites oubliées. C’est ce qui m’est arrivé avec le premier tome de The Devil of the Gods. Une bonne découverte ?
Prépublié au Japon en 2018 dans le magazine Goraku Egg, ce n’est qu’en 2020 que cette série signée Tsukasa Saimura (Scénariste) & Kozo Takahashi (Dessinateur) arrive aux éditions Glénat. Une série qui pour ma part était passée inaperçue. Mais de quoi ça parle ?
Un homme poignarde seize personnes dans le métro de Tokyo. Ce sera le point de départ d’une série d’incidents mystérieux… Renji Amamiya est attaqué par Toriko, une prostituée dont il est amoureux, mais il est sauvé in extremis par le père Mitakura, exorciste de renom qui lui révèle l’existence des démons…
Glénat éditions
Le train de l’abattoir
Tout débute en gare de Tokyo, du temps de cette bonne vieille crise sanitaire. Le train entre en gare, les passagers toujours protégés sont absorbés par leur smartphone. Tous ? Non.
Un jeune garçon est intrigué par la mare de sang qui émane des marches. À son bord, un psychopathe qui a confondu les transports en commun avec la boucherie du coin. La promenade vire au massacre !
Alors que le suspect est toujours en fuite, le jeune Renji est quelques jours plus tard agressé par une prostituée. Les habitants de Tokyo sont-ils devenus fous ? Ou un mal plus sombre ronge-t-il la ville ?



Ce que j’en pense
Dès les premières pages, on s’attend à se retrouver dans une série post-apocalyptique où un virus (le covid aurait été le spécimen idéal) transforme les humains en zombies ou autre créature du genre. Mais quand un prêtre débarque dans les bas quartiers armé d’une croix et d’un flacon d’eau bénite, on comprend rapidement que The Devil of the Gods nous réserve autre chose.


Entre les agressions aussi violentes que cruelles et les exorcismes dignes des blockbusters hollywoodiens… Ce premier tome ne manque pas de rythme, nous faisant découvrir le mal sous différentes formes à travers l’humanité. Malgré leurs différences, le duo Renji/père Mitakura fonctionne bien.
Chômeur se complaisant dans sa vie de sangsue auprès de sa mère, il apprend aux côtés de l’homme qui lui a sauvé la vie la repentance, mais aussi le sens de la vie ! Son amour pour Toriko va déclencher son saut dans la foi. Mais est-il encore temps de la sauver, contrairement à lui ?

En bref, sans crier au coup de coeur, je trouve ce premier tome de The Devil of the Gods sympathique. Là où le trait pourra diviser les lecteurs, on ne peut que saluer la prise de risque côté scénario. Qui, contre toute attente, parvient à nous surprendre par son originalité. Vais-je succomber au second tome ? Probablement…
Envie d’assister à un autre massacre? Je vous recommande Le poinçonneur.
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Grand amoureux de mangas et de jeux vidéo depuis la Master System. J’ai également un penchant pour le cinéma horrifique des années 80. Je suis toujours à la recherche des sept boules de cristal afin de ramener Akira Toriyama, mais elles sont bien cachées.