À couper le souffle : une course contre la mort

À couper le souffle : une course contre la mort

À couper le souffle est un thriller palpitant signé Alexis Laipsker. L’auteur à succès nous a déjà régalés avec cinq romans qui en font un maître incontesté du thriller français.

À couper le souffle est édité aux éditions Michel Lafon depuis le 13 mars 2025. Ce tome est le cinquième à suivre les aventures du commissaire Venturi. Et c’est avec un plaisir non dissimulé que les fans du Cow Boy le retrouvent dans cette course contre la montre aux enjeux colossaux.

Pas d’inquiétude cependant pour tous ceux qui n’ont pas lu les précédents titres de l’auteur. Chaque tome se concentre sur une enquête et peut être lu de manière indépendante !

Sous terre, personne ne vous entendra crier

Enlevée. Séquestrée.
Enterrée vivante.
Elle n’a que dix-sept heures à vivre.
Le commissaire Venturi est sur le fil du rasoir…

Michel Lafon

L’auteur nous plonge directement dans l’action. Enfermé sous terre, avec ce qui semble être la première victime de meurtres en série, le lecteur suffoque au rythme des respirations saccadées de Steven Servan.

L’écriture tranchée et les chapitres courts créent un rythme effréné. Le lecteur est captivé dès les premières pages de ce page-turner !

L’alternance entre les points de vue des deux équipes d’enquêteurs qui au départ investiguent sur deux affaires différentes est frustrante. L’action est coupée, la révélation remise à plus tard. Mais ce choix crée un besoin chez le lecteur de tourner les pages sans s’arrêter ! Un jeu de maître dans lequel Alexis Laipsker semble exceller !

Une écriture simple et efficace qui ne souffre d’aucune longueur, d’aucun blanc. Chaque mot à son importance, chaque détail infime se révèle crucial. Ce roman est tout bonnement une merveille d’écriture !

Dans ce nouveau tome, nous retrouvons (où découvrons pour les nouveaux arrivants) le célèbre duo de choc formé par le commissaire Venturi et la psychocriminologue Olivia Montalvert.

Dès le départ, l’atmosphère est sombre, lourde, suffocante… Le lecteur plonge dans les bas-fonds de l’âme humaine et n’est pas certain d’en ressortir indemne.

Le tueur en série fait son entrée dès les premières pages. Son mode opératoire ? Il enterre ses victimes vivantes, passe un coup de fil aux agents de police pour signaler la disparition de ladite victime et rappelle 17h plus tard pour donner l’emplacement de la sépulture. Mais pourquoi toute cette mise en scène ? Pourquoi toute cette préparation et qu’on en commun les victimes de notre tueur ?

L’affaire prend une autre tournure quand une quatrième personne est enlevée : Emma Venturi. Le Cow-Boy est suspendu de l’affaire, mais est prêt à tout pour retrouver sa fille en vie.

Au cours de son enquête pour sauver Emma, il va découvrir que sa petite princesse cache de nombreux secrets plus sombres les uns que les autres… Et si sa petite fille n’était pas toute blanche dans cette histoire ? Pourquoi ce tueur lui en veut-il au point de la torturer de la sorte ? Et quel est son lien avec les autres victimes ?

17 heures…

Victor Venturi à 17 heures pour retrouver sa fille. Si la police met tout en oeuvre pour rassembler des indices, chaque piste mène à un cul-de-sac. Chaque avancée se révèle n’être qu’un piège tendu par le tueur. Qui est-il ? Que veut-il ?

L’enquête ne subit aucun point mort. L’auteur a l’art et la manière de mener le lecteur en bateau. Celui-ci pense tenir une piste, mais elle s’avère fausse quelques pages plus tard.

Si l’on s’intéresse aux personnages, leur psychologie est tellement développée que leurs émotions nous frappent en plein visage. D’autant que des chapitres du point de vue d’Emma sont disséminés dans le roman. La douleur, la peur, la folie qui gagne la jeune femme sont si bien décrites que le lecteur plonge dans l’horreur de sa captivité et souffre avec elle.

À couper le souffle est un thriller psychologique qui met les nerfs du lecteur à rude épreuve. La tension s’intensifie, le temps file à toute allure et toujours cette épée de Damoclès : 17 heures.

WAW !

J’ai été hypnotisée de la première à la dernière page. J’ai toujours été réfractaire aux thrillers, les trouvant prévisibles. Alexis Laipsker m’a donné goût à ce genre.

J’ai vécu l’enquête avec chacun des personnages, craignant pour leur vie, soupirant devant leurs erreurs. Je n’ai pas réussi à lâcher ce livre ne serait-ce qu’une seconde. Il fallait que je connaisse la fin. Il fallait que je sache. Emma allait-elle s’en sortir.

Je suis restée scotchée de bout en bout. Je pensais tenir la solution et je me suis pris une claque monumentale. Et que dire de ce cliffhanger de fin qui m’a retourné au sens littéral !

Envie de faire la rencontre d’un autre tueur psychopathe ? N’hésitez plus ! Trap est fait pour vous !

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