Radio Storm – Affronter la fin du monde à deux

Radio Storm – Affronter la fin du monde à deux

Sorti depuis Novembre 2024, les éditions KBL ont révélé la version papier de Radio Storm. D’abord publié sur la plateforme Ridibooks, ce BL post-apocalyptique s’importe en France grâce à la branche Boy’s Love des éditions Delcourt.

Scénario : LEE Sun-Ui

Dessins : Seo-Kyung

Éditeur VF : Delcourt / KBL

Éditeur VO : prépublié sur Ridibooks

Genre : Surnaturel – Science-Fiction – Post-apocalyptique – Horreur – Boy’s Love

Âge : +18 (contenu adulte)

Dans un monde ravagé par une épidémie qui a rendu les gens extrêmement agressifs, Sak doit fuir son école destinée aux possesseurs de Noyaux, des êtres dotés d’une capacité spéciale. Il doit trouver son Appelant, un partenaire capable de décupler ses pouvoirs. Si les détenteurs de Noyau ressentent immédiatement une forte affection pour leur Appelant, ces derniers s’en méfient.

Delcourt

Radio Storm nous plonge dans un univers post-apocalyptique, ravagé par la guerre et tous les maux du monde.

Au fil du temps, des humains ont commencé à développer d’étranges pouvoirs au potentiel destructeur. Il est dit de ces humains, aussi prisés que redoutés, qu’ils possèdent en eux un « Noyau ».

Sak est contraint d’aller dans une école spécialisée, qui forme et contient ces humains particuliers. Mais à cause de la faiblesse de son noyau qui ne semble lui octroyer qu’un odorat développé, il finit par devenir le souffre-douleur de son école.

Jusqu’au jour où le monde semble basculer. En effet, un virus extrêmement contagieux, se propage au sein même de l’école et ses environs, transformant les gens en zombie.

Sak apprend alors que chaque porteur de noyau, pourtant immunisé à toute maladie, possède un émetteur, une personne particulière qui permettrait d’amplifier les pouvoirs.

Pour une raison inconnue, la vie de l’émetteur est liée à celle du porteur. S’il veut rester en vie, Sak n’a pas d’autre choix que de sortir et trouver son émetteur avant que ce dernier ne soit contaminé et ne le condamne.

Il était prévenu que sa rencontre avec son émetteur ne serait pas synonyme d’entente immédiate.
C’est donc ainsi que Sak se retrouve face à Lima, un personnage au passé tumultueux, renfermé, impulsif et surtout méfiant envers le garçon.

En somme, le contraire de ce que l’on pouvait espérer d’une « paire ». Conscient que le moindre faux pas risque de lui coûter la vie, Sak arrive à rester auprès de Lima grâce à son odorat qui parvient à détecter les infectés.

C’est alors que commence la collaboration de deux personnalités bien distinctes pour une lutte à la survie.

Dans Radio Storm, l’horreur, la romance et le surnaturel se relaient à chaque moment.

On éprouve d’abord de la méfiance envers ce mystérieux personnage que représente Lima. Ce dernier n’hésite pas à menacer Sak, physiquement ou même en prenant ses aises intimement, puis vient la curiosité. Dans quel sens cette relation est-elle vouée à finir ? Est-ce que Lima est vraiment incapable de s’adapter ? Ces questions, ce sont celles qui se posent une fois le premier tome terminé.

Côté artistique, le manhwa est en noir et blanc, agrémenté de quelques touches de couleurs. Ce choix permet ainsi de garder l’aspect sinistre de la situation, mais également d’ajouter une touche colorée dans ce cadre apocalyptique.

Radio Storm fut une lecture en deux temps. Tout d’abord, la découverte de ce monde ravagé, de la connaissance de notre protagoniste et son entourage, ainsi que de sa condition. Lorsque Sak rencontre Lima, la lecture a faillit se solder en un énorme stop lorsque l’émetteur décide de s’imposer, quitte à commettre l’impardonnable, rendant cet article bien plus mitigé qu’il ne l’aurait été initialement.

Mais heureusement pour lui, et pour ce manhwa, il est sauvé par son scénario, qui me permet de ne pas le détester complètement. C’est à ce moment que ma curiosité a pris le dessus pour en apprendre plus.

Lima est un personnage violent de nature voire antipathique, mais croire en son développement est sûrement la raison qui va me pousser à acheter la suite.

Pour une apocalypse d’un autre type, retour à l’école avec Collège Apocalypse

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