Sushi Ichi : les vertus d’un bon plat

Sushi Ichi : les vertus d’un bon plat

Fiche technique

  • Titre : Sushi ichi
  • Auteur : Etsushi Ogawa
  • Nombre de tomes : 8
  • Nombre de tome sorti : 1
  • Genre : manga
  • Thèmes : gastronomie, histoire
  • Maison d’édition : Petit à petit

A la fin du XIX° siècle, à Edo (l’ancien nom de Tokyo), c’est la grande mode des sushis.

Dans la ruelle dédiée aux échoppes de sushis, celle de maitre Taisuke est renommée pour soulager les maux et guérir les cœurs autant qu’elle flatte les palais et remplit les estomacs.

Mais l’ouverture du Japon sur le monde extérieur va changer bien des choses…

Petit à Petit

Des vertus sociales et thérapeutiques

L’histoire de Sushi Ichi se passe à Edo au cours du 19° siècle. Alors qu’une rue entière est composée de marchands de sushis, l’un d’eux se distingue parmi les autres.

En effet Taisuke est un cuisinier d’un excellent niveau mais la façon dont il les prépare est singulière. Sa particularité est, qu’à travers ses plats, il se soucie de son client et pense au bien-être que cela procure à ce dernier lors de la dégustation.

Pour lui, il est hors de question que ses plats soient sans saveur, ne réchauffent pas les cœurs et n’apaisent pas les tensions. Que ce soit un père malheureux après le décès de son fils, une femme délaissée par son mari ou des samouraïs surveillant la ville, tous auront un regain d’énergie après avoir goûté à ses plats.

Ses sushis sont à chaque fois la magie de donner aux clients des émotions, des sentiments qui apaiseront leurs maux. Parfois, un repas autour de sushis aura même la capacité de renouer des liens entre collègues. Tout cela grâce aux aliments choisis par Taisuke qui permettent à tous de faire remonter des souvenirs.

La quête de l’excellence

Tout au long de Sushi Ichi, on se rend compte que Taisuke n’est pas un excellent cuisinier pour rien. Il va choisir lui-même des ingrédients de bonne qualité pour pouvoir les servir à ses clients. Il préfère se passer de vendre un type de sushis s’il n’est pas satisfait de la fraicheur des produits.

En plus, de toutes les précautions qu’il apporte au plaisir gustatif de ses clients, il attache une très grande importance au cadre pour consommer ses sushis. Il va lui-même acheter des lampes et autres objets de décoration pour créer un lieu idéal.

Sa passion pour son art se conjugue aussi avec les relations qu’il entretient avec ses concurrents. Il s’entend bien avec eux et n’hésite pas à goûter leurs différents plats pour les conseiller ou bien s’inspirer de saveurs en vue de créer de nouvelles recettes.

L’avis du rédacteur

Tout d’abord Sushi Ichi, c’est de très beaux dessins qui nous immergent parfaitement dans un Tokyo de fin du 19° siècle. Ils sont détaillés, dynamiques mais j’apprécie moins que l’extase culinaire soit érotisée comme dans Food Wars.

Ce manga me fait beaucoup penser à Bartender où, à défaut de manger des sushis, on déguste des cocktails qui ont eux aussi le pouvoir de faire oublier les soucis et d’apaiser les maux.

Malgré un scénario assez basique, j’apprécie tout particulièrement les pages bonus en fin de livre qui expliquent l’histoire du sushi.

C’est un manga très agréable à lire, instructif et qui nous rappelle que manger n’est pas seulement un besoin vital mais peut aussi être une source de plaisir lorsqu’on sait apprécier le moment.

Si vous aimez les mangas culinaires, n’hésitez pas à aller dévorer Today’s burger.

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