The Owl House – Quand la magie réinvente le cartoon

The Owl House – Quand la magie réinvente le cartoon

«Entre gens bizarres, on doit se serrer les coudes»

Cette réplique d’Eda Clawthorne illustre à elle seule toute l’ambiance de la série. Dès le premier épisode, on est transporté dans l’univers bien farfelu des Îles Bouillantes.

Entre 2010 et 2020, plusieurs cartoons ont rencontré un énorme succès. Cela a apporté un vent de fraîcheur et une nouvelle identité aux dessins animés. Et quand on parle de cette nouvelle vague, The Owl House revient souvent dans la conversation.

La série a conquis le public dès son pilote en septembre 2017. Elle y dévoile un univers sombre et coloré, avec une ambiance étrange et fantastique. Ce succès a rapidement séduit Disney Television Animation, qui produit et diffuse le show pour la première fois en janvier 2020 sur Disney Channel. La créatrice Dana Terrace, animatrice, dessinatrice, écrivaine et réalisatrice déjà connue pour son travail sur Gravity Falls et DuckTales, a suivi de près la diffusion de sa série.

Cependant, la série a connu un parcours agité. The Owl House a été annulée par Disney, jugée incompatible avec l’image de la marque. Notamment en raison de son inclusion de personnages LGBTQ+, un sujet jugé sensible par Disney. Malgré cette annulation, la série est revenue pour une dernière saison, avant de s’achever contre les envies de sa créatrice. Cela a malheureusement laissé beaucoup de suspense et de questions sans réponse, ce qui a frustré de nombreux fans.

Face à ce scandale et aux critiques, Dana Terrace a affirmé qu’elle avait voulu transmettre une dimension personnelle et engagée dans son œuvre. The Owl House n’est pas seulement un “dessin animé pour enfants” : c’est une œuvre qui a su toucher toutes les générations.

Mais de quoi parle donc The Owl House ? Nous suivons pendant 3 saisons les aventures de Luz Noceda, une adolescente humaine qui atterrit par hasard dans un monde magique appelé les Îles Bouillantes. Rapidement, elle y fait la rencontre d’Eda, une sorcière rebelle, et de King, un petit chef bien mignon. Ne se sentant pas à sa place dans le monde des humains, Luz voit rapidement ce nouvel univers comme une opportunité d’être enfin elle-même. Mais survivre dans un monde magique sans aucun pouvoir sera une tâche bien plus ardue que ce à quoi la jeune fille pourra s’attendre.

La série mêle humour, douceur et univers fantastique dérangeant avec brio. Elle transmet un message positif, abordant des thématiques telles que l’amitié, la différence, la découverte de soi et l’importance de suivre son propre chemin. Avec son style visuel coloré et son ton décalé, The Owl House s’impose comme l’une des séries animées les plus originales et marquantes de Disney.

Ayant découvert la série assez jeune lors de sa sortie, j’ai tout de suite accroché. Que ce soit par sa direction artistique, qui me rappelait directement la ligné des cartoons de l’époque (Gravity Falls, Star vs the Forces of Evil, Gumball), ou par son ton décalé et son concept unique chez Disney. Je vous la recommande vivement, mes proches ayant été séduits également ! Et je peux confirmer que peu importe l’âge, cette série se regarde toujours avec le même plaisir.

The Owl House fait partie des rares œuvres que je peux recommander les yeux fermés. Parce qu’elle m’a vraiment marqué et m’a même appris beaucoup sur moi-même. J’ose dire que les personnages m’ont presque éduqué.

The Owl House a ravivé mon esprit artistique, m’inspirant à créer à nouveau. J’aime particulièrement le style visuel de la série, que ce soit à travers les arrière-plans toujours riches et colorés, qui donnent envie de voyager, ou les personnages qui semblent simples à première vue mais qui en réalité regorgent de détails. Comme j’aime le dire, c’est simple mais bien travaillé donc ça marche !

Avec son côté sans prise de tête, la série m’a littéralement hypnotisé. Et aujourd’hui, je peux le dire : c’est devenu une de mes séries refuges qui, je l’espère, vous apportera autant de réconfort qu’à moi.

Si The Owl House marque la fin d’une belle aventure, il ne s’agit pas pour autant d’un adieu. Dana Terrace revient avec John Bailey Owen et Zach Marcus avec le pilote de Knights of Guinevere, produit par GLITCH. C’est un projet plus personnel où elle semble retrouver une liberté et une maturité artistique qu’on lui souhaitait depuis longtemps. Un nouveau chapitre à suivre de très près !

https://x.com/DanaTerrace/status/1519350441573859328

Vous aimez les portes vers d’autres mondes ? Alors suivez-moi, la prochaine s’ouvre sur L’Atelier des Sorciers

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