Rave : Le manga culte de Hiro Mashima revient en trombe chez Glénat !

Avant de devenir une légende avec Fairy Tail, Hiro Mashima a secoué le monde du shônen avec Rave. Sorti en 1999, ce manga a tout déchiré à son époque. Aujourd’hui, il revient en force grâce à une réimpression en tomes doubles grand format chez Glénat.

Pourquoi Rave a-t-il cartonné avant Fairy Tail ? Comment les fans d’aujourd’hui accueillent-ils cette nouvelle édition ? Et surtout, que valent les deux premiers tomes sortis récemment ? On plonge dans cet article dans cet univers épique, avec un zoom sur les héros qui font vibrer l’histoire !

Un succès explosif à l’aube des années 2000

Fin des années 90, le shônen est en pleine effervescence. Dragon Ball Z termine en apothéose et One Piece démarre son ascension. D

ans ce contexte, Rave débarque comme une bombe. Publié dans le Weekly Shônen Magazine, il trouve vite son public.

Hiro Mashima, alors un rookie de 22 ans, apporte une fraîcheur incroyable. Son histoire ? Une quête autour des pierres Rave, censées sauver le monde, et des Dark Bring, qui sèment le chaos. Simple, mais efficace. Les lecteurs accrochent direct à ce mix d’action, d’humour et d’amitié.

À l’époque, le style graphique de Mashima est encore brut. Pourtant, il déborde déjà de personnalité. Les combats sont nerveux, les personnages attachants.

Rave capte l’énergie des shônens cultes sans copier bêtement. En 2001, l’anime de 51 épisodes booste sa popularité. Certes, il s’arrête avant la fin du manga, mais il marque les esprits. Les fans se souviennent des openings et des doublages mémorables.

Résultat : Rave devient un pilier discret mais solide. Avant Fairy Tail, c’est ce titre qui forge la réputation de Mashima. Un tremplin vers la gloire, ni plus ni moins.

Mais pourquoi un tel engouement ? D’abord, l’époque aide. Les adolescents des années 2000 cherchent des héros simples et badass.

Haru Glory, avec son épée géante, coche toutes les cases. Ensuite, Mashima sait raconter une histoire, il use de cliffhangers, de révélations et de moments fun qui font que chaque chapitre donne envie de lire le suivant.

Et puis, il y a ce côté “team” qui plaît. Les personnages ne brillent pas seuls, ils grandissent ensemble. Un peu comme une bande de potes, qu’on suit avec grand plaisir ! Voilà pourquoi Rave a marqué son temps.

Les héros qui font vibrer Rave

Dans les deux premiers tomes doubles, on découvre les stars de l’aventure. Haru Glory, le héros typique mais ultra cool. Un ado courageux et un peu naïf, armé d’une épée monstrueuse.

Élie, elle, débarque avec ses flingues-tonfas et son amnésie mystérieuse. Une fille qui cogne fort et intrigue à fond. Et Plue ? Ce truc blanc avec un nez pointu, c’est la mascotte excentrique qu’on adore.

Ces trois-là forment un trio improbable mais génial. Ils affrontent Demon Card, une organisation bien flippante. Dès le départ, on sent leur potentiel. Leurs liens, leurs bastons, tout s’installe petit à petit.

Haru, c’est donc le cœur de l’histoire. Il vit tranquillement sur son île jusqu’à ce que le destin frappe. Son énergie brute et son sens de la justice le rendent attachant. Élie, elle, apporte du peps et du mystère.

Ses pistolets-tonfas claquent et son passé tease du lourd. Quant à Plue, il ne parle pas beaucoup – seulement par des “Puuun” intrigants. Mais son côté mignon et décalé fait mouche. Ensemble, ils lancent une quête qui va tout changer.

Ces personnages, simples au début, gagnent en profondeur au fil des pages. Mashima pose des bases solides, et ça fonctionne !

Tome 1 : on plante le décor

Tout commence sur l’île Garage, un coin paumé. Haru Glory, 16 ans, pêche avec son père quand Shiba débarque.

Ce vieux guerrier, ex-Rave Master, est à bout. Il confie à Haru une pierre Rave et une mission : sauver le monde. Rien que ça ! Haru hérite aussi de la Ten Commandments, une épée qui change de forme.

Premier combat, premier ennemi : un sbire de Demon Card. Le ton est donné, l’action démarre fort. Puis arrive Élie, perdue avec ses flingues-tonfas.

Elle ne sait plus qui elle est, mais elle sait tirer. Son duo avec Haru s’installe vite, malgré quelques étincelles. Et Plue ? Il apparaît comme un mystère ambulant. Une bestiole blanche, un nez en carotte, et un rôle flou.

Ce tome est une introduction des plus punchy ! Les dessins sont encore hésitants, mais l’énergie est là. On sent une aventure qui va monter crescendo.

L’ambiance oscille entre sérieux et fun. Les premiers méchants comme Feber, posent une menace réelle. L’univers se dévoile doucement : Rave, Dark Bring, Demon Card… Tout cela intrigue sans pour autant nous noyer sous les infos.

Tome 2 : l’aventure prend son envol

Haru, Élie et Plue ont quitté l’île Garage direction le vaste monde et ses dangers. Leur but ? Trouver les autres pierres Rave avant Demon Card. Les ennemis se corsent, Haru débloque alors de nouvelles formes d’épée lui apportant des pouvoirs différents comme Explosion ou encore Silfarion, qui claque visuellement et montre comment Mashima s’éclate. Élie, elle, balance des rafales et des questions sur son passé.

Plue reste fidèle à lui-même : mignon, inutile et en même temps indispensable. L’histoire augmente en rythme, les bastons s’enchaînent et les décors changent. On passe de plages tranquilles à des zones plus sombres. Les méchants de Demon Card montrent leur vrai visage et Haru grandit, ses choix pesant toujours plus lourd.

L’amnésie d’Élie devient un fil rouge captivant. Les dialogues restent légers, avec des touches d’humour bien placées. Ce tome 2 solidifie l’équipe et l’univers. Mashima affine son trait, les planches gagnent en dynamisme.

Côté émotions, ça monte aussi. Haru pense à sa sœur restée au village. Élie doute, cherche des réponses. Ces moments humains nous touchent sans pour autant alourdir le récit. L’équilibre entre action et cœur fonctionne parfaitement. Ce tome marque un tournant : Rave n’est plus juste une introduction, c’est une véritable épopée. Les bases sont posées, l’aventure décolle alors pour de bon.

Quel accueil en 2025 ?

Sortie en avril 2024, cette réédition en tomes doubles fait du bruit. Glénat mise sur un format grand luxe, avec le sens de lecture original. Rave, c’est le premier bébé de Hiro Mashima. Un shônen qui sent la passion et les débuts imparfaits. À l’époque, il a surfé sur la vague des grands classiques. Aujourd’hui, il revient comme un trésor retrouvé. Haru, Élie, Plue : ce trio porte une quête épique et fun. Le style de Mashima, déjà unique, promettait un avenir brillant.

Les fans de la première heure sont aux anges, c’est un retour en enfance, un shot de nostalgie pur. Mais Rave ne parle pas qu’aux anciens, les nouveaux lecteurs, souvent fans de Fairy Tail, sautent le pas. Ils découvrent un shônen “rétro” mais frais. Les comparaisons fusent : Haru rappelle Natsu, Plue évoque Happy. Sur TikTok, des vidéos décortiquent les clins d’œil entre les deux œuvres. Certains reprochent un démarrage un peu lent. Pourtant, beaucoup accrochent au charme brut. Les héros simples et l’univers accessible plaisent.

L’engouement confirme le pouvoir de ce manga. Les librairies mettent Rave en avant, les stocks partent vite. Sur les forums, les débats s’enflamment : “Meilleur que Fairy Tail ?” Les avis divergent, mais l’enthousiasme reste. Cette réédition prouve une chose : Rave a encore du feu à revendre. Entre anciens fans et jeunes curieux, le manga trouve un nouveau souffle.

Mon avis sur ce titre

En tant que fan de Rave (ou Rave Master), je dirais que ce manga de Hiro Mashima est une pépite qui a marqué son époque. Il mêle aventure, humour et émotion avec brio.

Les dessins, dynamiques et expressifs, évoluent au fil des tomes et l’histoire gagne en profondeur. C’est un shônen classique mais sincère, avec une vibe feel-good qui donne envie de replonger dedans.

Un vrai coup de cœur nostalgique !

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