The Fable : le tueur à gage de légende

The Fable : le tueur à gage de légende

The Fable (ザ·ファブル, Za Faburu) est un seinen créé par Minami Katsuhisa. La série a été prépubliée dans le magazine Weekly Young Magazine (dans lequel sont publiés GTO Paradise Lost) de l’éditeur Kōdansha depuis novembre 2014, avec un total de 22 volumes.
La version française est publiée par Pika Édition depuis avril 2021.

The Fable a remporté le 41ème Kodansha Manga Awards 2017 dans la catégorie générale.
Une récompense qui amènera une adaptation en live-action en 2019 et connaîtra un succès qui va engendrer une suite, The Fable: Korosanai Koroshiya, en 2021.

L’anime The Fable est une création du studio Tezuka Productions (aussi connu pour son travail sur Astro Boy) et, a été réalisée par Ryôsuke Takahashi. L’anime est actuellement en cours avec une première saison qui comptera 25 épisodes, et, est disponible en exclusivité sur la plateforme de streaming Disney+ dans la catégorie Star, destinée à un public adulte.

Le personnage de Fable est doublé par Kazuyuki Okitsu, aussi connu pour la voix de Zantetsu Tsurugi dans Blue Lock ou encore Taishiro Toyomitsu / Fat Gum dans My Hero Academia.

Muni de son arme favorite, un pistolet Nighthawk couleur anthracite, “Fable” est un tueur professionnel craint de toute la pègre japonaise. Hommes politiques, mafieux, personnalités publiques… Ce génie de l’assassinat peut envoyer n’importe laquelle de ses cibles six pieds sous terre. Et en six secondes, si le cœur lui en dit. Sauf qu’un beau jour, son commanditaire lui ordonne de tout mettre en pause et de mener la vie d’un citoyen ordinaire, dans la planque d’un clan de yakuzas à Osaka. Interdiction de tuer ou d’attaquer qui que ce soit pendant une année entière. Pour cette arme humaine au tempérament imprévisible, entourée de criminels à la gâchette facile, c’est le plus dur des contrats qui commence… 

Pika Edition

Un « simple » tueur professionnel

Dès les premières minutes de l’anime, on peut sentir la pression et l’intensité du personnage Fable. Il apparaît masqué, tuant ses victimes une à une avec beaucoup de facilité. Ces derniers, au bord de la mort, lui demandent : « Est-ce toi… le fameux Fable ? » Auquel il répond : « Tsk… c’est vous qui m’avez donné ce nom, je ne suis qu’un tueur professionnel. »

On entrevoit donc un personnage sombre, presque dur et dénué d’émotion. Calme et posé, il a l’air indifférent à ce qui l’entoure. Réfléchi, il arrive à rapidement analyser les situations et à agir en conséquence. Connus pour être le meilleur assassin, Fable réalise ce métier depuis maintenant 6 ans. Il est dit qu’il peut tuer une personne en 6 secondes. Yakuzas, politiciens, PDG, médecins, célébrités … si on lui donne de l’argent, il tuerait n’importe qui.

Mais maintenant, après avoir laissé derrière lui tant de victimes, il est grand temps qu’il se fasse discret.

Le ton de l’anime change lorsqu’on le voit éclater de rire devant une série télé. On lui découvre un côté un peu plus humain quand il est amusé, quand il se montre sensible à la nourriture un peu trop chaude ou encore, lorsqu’il adopte un petit oiseau comme animal de compagnie.

The Fable : le yakuza-comédie du moment

Fable voit donc sa vie chamboulée quand il apprend qu’il doit devenir Akira Sato, une nouvelle identité pour devenir un citoyen ordinaire. 

Pour ce faire, Akira ne vivra pas cette aventure seul. Il sera accompagné de son assistante. Membre de la même organisation criminelle, elle se voit aussi remettre une fausse identité : celle de Yoko Sato, petite soeur d’Akira.

Avec le support de sa soeur, Akira va devoir apprendre les codes sociaux et si besoin, trouver un travail, se faire des amis… ou même tomber amoureux. 

L’anime prend rapidement une tournure loufoque et amusante. Le personnage se révèle maladroit, ignorant et asocial, ce qui le conduit à des situations cocasses. 

Pour autant, n’oublions pas le côté seinen. Des scènes d’action, des situations réalistes et même violentes montrent les vies sombres et corrompues des mafieux japonais.

Malgré ses efforts pour s’adapter à cette nouvelle vie, Akira semble être rapidement rattrapé par sa réputation et son passé.

Des airs de GTO : Great Teacher Onizuka

On voit dans The Fable une véritable histoire menée par un humour décalé respectant le style japonais.

On retrouve des personnages aux traits graphiquement réalistes et des expressions assez grotesques. Les dessins respectent le style mafieux japonais / seinen. Fable apparaît donc physiquement avec une expression très nonchalante, détendu et ingénue, fidèle à sa personnalité.

Une animation et une bande sonore l’accompagnent, nous immergeant directement dans cet univers dangereux.

Les dessins, et notamment les expressions vont vite nous rappeler un certain loubard, qui décide de devenir professeur pour des raisons totalement saugrenues. Un personnage qui se veut voyou et drôle mais qui, finalement, arrivera à toucher nos cœurs de par son sens de la justice.

Peut-être The Fable représentera-t-il notre GTO de l’époque.

Mon grain de sel

Un bon mélange entre comédie et action, si vous appréciez le genre humour, violence et choc, je recommande. L’intonation des voix est assez particulière dans la version originale ce qui donne son propre style. J’ai trouvé certains personnages attachants. On y retrouve un côté où le suspens et le questionnement s’installent, des réactions inattendues, et parfois une bouffée de rire.

Envie de plus de suspens ? Je vous recommande Moriarty : sur les pas du prince du crime. Nous suivons souvent les aventures de Sherlock Holmes… mais qu’en est-il de ses ennemies ?

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