Visions of Mana, le retour tant attendu après 15 ans

Visions of Mana, produit par Square Enix et Ouka Studios, est sorti le 29 août dernier. Ce jeu de rôle d’action est le cinquième opus de la saga Seiken Densetsu, qui n’avait pas eu de nouveau titre depuis 15 ans, car les dernières sorties étaient des remakes. Le jeu est disponible sur PS4, PS5, Xbox Series X/S et PC.

Les habitants de Tiana, le village du feu, se préparent à accueillir la fée qui doit désigner la prochaine « offrande ». En effet, tous les quatre ans, des offrandes élues à travers le monde entier se mettent en route pour l’Arbre de Mana afin de régénérer le cycle du Mana. Un gardien d’âmes est choisi afin de les protéger durant leur périple, et c’est cette fois-ci à Val que ce rôle a été confié. Le jour de l’arrivée de la fée, Val et son amie d’enfance se rendent à la grande place du village afin de participer au festival qui y a lieu. Alors que le soleil se couche, tout le monde retient son souffle, souhaitant plus que tout être élu offrande. La fée fait enfin son apparition tant attendue et son choix se porte sur l’amie de Val. Les villageois saluent les deux jeunes gens et leur souhaitent de réussir leur mission alors qu’ils embarquent pour leur plus grande aventure.

Square Enix

Aux origines

La saga Seiken Densetsu, aussi connue sous le nom de Mana, a commencé avec Mystic Quest sur Game Boy en 1991, publié par Square bien avant la fusion avec Enix. Le deuxième opus, Secret of Mana sur Super Nintendo, a principalement fait connaître la série. Même si la licence a eu moins de succès que Final Fantasy ou Dragon Quest, elle est devenue l’un des jeux phares de la SNES aux États-Unis et en Europe.

L’arme au poing, l’élément en soutien

Votre équipe sera composée de trois personnages au maximum, entre lesquels vous pourrez switcher à tout moment. Chacun d’eux peut s’équiper de plusieurs armes. Toutefois, si vous équipez un élément, l’arme associée sera imposée, à vous donc de trouver le style qui vous convient le mieux.

Comme c’est un action-RPG, il n’y a pas de combat au tour par tour ; vous attaquerez directement vos ennemis. Vous pourrez les cibler pour faciliter les combats, avec des coups normaux, des coups puissants, et surtout des coups spéciaux qui nécessitent un temps de chargement.

Les fameuses roues de la saga seront disponibles pour utiliser des magies, des techniques, et des objets, mais vous aurez également accès à des raccourcis pratiques pendant le combat, ce qui évitera de casser le rythme. Ces raccourcis serviront aussi à d’autres actions, comme indiquer le chemin vers votre objectif.

Vous explorerez différentes zones dans un monde semi-ouvert, où tous les coffres seront marqués sur la carte. Cependant, vous devrez trouver certains objets par vous-même comme le mielours.

Vous pourrez emprunter des raccourcis, car il n’y a pas de dégâts de chute. Quelques quêtes secondaires vous offriront des objets ou de l’argent, mais elles sont peu intéressantes ; personnellement, j’ai vite cessé de les faire.

Un monde aux couleurs envoûtantes

Visions of Mana, tout comme ses prédécesseurs, propose un univers riche et coloré tout en conservant le chara design des personnages. Même si le style pastel est agréable, ne vous attendez pas à une révolution graphique, car le jeu reste accessible aux anciennes générations.

L’esthétique est plaisante, mais les personnages manquent cruellement d’expression, ce qui est dommage. Quant à l’ambiance musicale, elle est très agréable et s’intègre parfaitement au jeu.

Des sacrifices pour le monde

Dans les anciens jeux, l’arbre mourait en raison des actions des races vivant dans ce monde, et un sacrifice était nécessaire pour le sauver. Je préfère rester vague pour éviter de vous spoiler ces jeux, foncez les découvrir, ils sont géniaux !

Dans cet opus, l’idée est poussée encore plus loin. Désormais, un sacrifice régulier, élément par élément, est requis. Les personnages considèrent le fait d’être une offrande comme un honneur sans vraiment réfléchir à leur avenir.

C’est l’axe central du jeu, et je ne vous en dirai pas plus. Cependant, certains dialogues créent une gêne palpable, et c’est justement ce malaise qui rend le scénario captivant.

Mon avis

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