Centuria, un nouveau souffle épique

Centuria, un nouveau souffle épique

Paru le 26 juin 2025 chez Kurokawa, Centuria est la nouvelle pépite de Tohru Kuramori à ne pas rater !

Pour toute précommande du tome 1, une planche de tatouage temporaire, un Tote bag et un badge étaient offerts.

Quant aux chanceux qui ont pu recevoir l’un des prestigieux kit presse, ils ont pu acquérir en plus du précieux manga :

  • le tome 1 avec jaquette réversible exclusive
  • un Tote bag imprimé
  • Un ex-libris grand format
  • Une planche de stickers
  • Un magnifique marque page tentacule
  • Un badge à l’effigie de Julian
  • Un diorama en papier

Dès les premières pages, le récit nous emporte dans une odyssée sombre qui flirte dangereusement avec le fantastique. Entre esclavage, sacrifice et quête d’espoir, ce premier tome happe le lecteur et ne le lâche plus !

Julian hérite du pouvoir de cent esclaves, mais dans un monde de violences et d’injustices, ce don a un prix.

Aspirant à la liberté, le jeune Julian embarque clandestinement sur un navire. Très vite, il se lie d’amitié avec les cent esclaves présents à bord, notamment avec Mira, une femme enceinte qui se prend d’affection pour lui. Or, tous ignorent ce que leur réservent ces eaux réputées maudites…

Plongez dans un nouvel univers de dark fantasy !

Kurokawa

Centuria nous plonge directement dans l’enfer. Julian, réduit à l’état d’esclave, n’a ni droit ni avenir. Il embarque clandestinement sur un navire négrier, mais se fait immédiatement remarquer et devient le 101ème esclave à bord. Sur ce bateau, les esclaves sont comptés comme du bétail, prêts à être jetés par-dessus bord au moindre prétexte. Mais ce huis clos insoutenable laisse aussi surgir des étincelles d’humanité. Les prisonniers s’entraident comme pour se prouver qu’ils ont une valeur en tant qu’humains.

Parmi eux, Mira, une femme enceinte, incarne l’espoir et la lumière dans ce monde si cruel. Elle tend la main à Julian et lui rappelle qu’il existe encore de l’amour, de la tendresse et de la beauté ici-bas. Son destin tragique et son sacrifice ultime pour sauver son enfant à naître, mais aussi cet enfant qu’elle vient de rencontrer, devient le cœur battant de ce premier tome. C’est brutal, déchirant, mais aussi profondément émouvant et inspirant.

Centuria ne se limite pas à décrire l’horreur de la condition humaine, il la transcende. Quand le capitaine choisit de se débarrasser de sa « marchandise » pendant la tempête, sa cruauté est glaçante. Pourtant, les 99 esclaves font barrière entre la monstruosité de l’homme et Mira, la protégeant en donnant leur vie. Puis, tout bascule. Une créature abyssale offre à Julian une bénédiction au prix d’un ultime sacrifice. Le réalisme cru de la situation cède la place au mythe et le récit prend une dimension épique.

Dès cet instant, Julian n’est plus seulement un survivant. Il devient le porteur de la mémoire et de la force des cent esclaves sacrifiés. Garant de la sécurité de Diana, le bébé de Mira, il incarne la promesse d’un avenir possible.

La suite du tome et ses nombreuses rencontres ouvre une nouvelle voie à notre héros en perdition, celle de la reconstruction et de la solidarité. Un peu comme si le manga voulait nous dire qu’au-delà des ténèbres, il reste toujours de la lumière.

J’ai tout bonnement dévoré ce premier tome. L’histoire m’a saisi par sa brutalité autant que par son humanité.

Julian m’a tout de suite rappelé Thorfin de Vinland Saga : ce même regard glacé forgé par la souffrance…

Ma lecture m’a émue, surprise, retournée. La relation entre Julian et Diana promet d’ailleurs un duo d’une tendresse infinie.

Bref, Centuria ne m’a pas laissée de marbre. Je n’ai désormais qu’une hâte, plonger dans la suite et voir jusqu’où cette fresque humaine et fantastique va m’emmener.

Pour découvrir un autre manga où humanité et monstruosité se mélangent, lancez-vous dans l’aventure Parasite !

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