Les éditions Soleil nous offrent une histoire en bande dessinée sur Randolph Carter, un des personnages récurrents de Howard Phillips Lovecraft. Comme son nom l’indique, cette œuvre introduit l’univers Lovecraftien.
Le premier tome est paru le 5 juin 2024, et le deuxième tome sortira le 8 janvier 2025.
Ce récit est scénarisé par Simon Treins (Tuez De Gaulle, La Compagnie Rouge …), dessiné par Jovan Ukropina (V-girls, 1940 : Et si la France avait continué la guerre …) et colorisé par Stéphane Paitreau (La geste des chevaliers Dragon, Aurora …).
H.P. Lovecraft était un auteur connu pour ses œuvres fantastiques et horrifiques. Même si ce tome n’a rien d’effrayant, vous savez maintenant où vous posez les yeux.
1916, dans la Somme. Alors que rien ne bouge depuis plusieurs jours du côté des tranchées Allemandes, le légionnaire Randolph Carter et ses hommes sont missionnés afin d’aller voir ce qui s’y passe. Surgissent alors non pas des soldats allemands mais une armée de créatures ! Tous les hommes de Carter y trouvent la mort et ce dernier, seul survivant de l’attaque, est pris en charge et rapatrié.
Hospitalisé, il fait la rencontre d’un autre légionnaire. Leur médecin, pensant que Carter peut l’aider à soigner un ancien marin devenu fou suite à un naufrage, l’amène à sa rencontre. Les hommes découvrent alors un appartement aux murs couverts d’inscriptions et de dessins, tous plus étranges les uns que les autres.
Et si tout cela était finalement lié à cet étrange pendentif que Carter porte autour du cou et dont il a hérité ? Et si les créatures étaient attirées par cette statuette ? Et si le culte vouait à ce pendentif était une réelle malédiction ?
Soleil
Qui est Randolph Carter ?
Donc comme je le disais plus haut, Randolph Carter est un personnage récurrent de H.P. Lovecraft. On le rencontre pour la première fois dans « La déclaration de Randolph Carter » en 1919. L’auteur l’aurait basé sur l’un de ses rêves. Puis, un magazine américain, « The Vagrant », a publié la nouvelle en mai 1920. Lovecraft a inclus ce personnage dans sept récits, écrits ou co-écrits par lui, puis d’autres auteurs ont continué à l’utiliser.
On voit beaucoup de points communs entre l’auteur et sa création. Tellement, que beaucoup pensent que c’est le double de l’auteur.
Voici un petit résumé biographique du personnage :
Randolph Carter travaille comme antiquaire et a étudié à l’université fictive de Miskatonic. Né vers 1874, il a grandi à Boston et dans les environs. À l’âge de neuf ans, il a vécu une expérience mystérieuse dans la ferme de son grand-oncle, ce qui lui a permis de développer un don de prophétie.
Il descend de Sir Randolph Carter, un magicien de l’époque de la reine Elizabeth I d’Angleterre. Sir Randolph a émigré en Amérique, et son fils Edmund a fui les procès des sorcières de Salem. Un autre ancêtre de Carter, capturé par les musulmans lors d’une croisade, a appris leurs « secrets sauvages ».
Il a servi dans la légion étrangère française pendant la Première Guerre mondiale. Et c’est à partir de ce moment que notre histoire débute.
Du rêve au papier
Quand vous lisez du Lovecraft, vous ressentez une certaine ambiance oppressante remplie de mystères. Et je dois dire qu’avec les premières pages, ce fut le cas. Notamment avec cette armée de goules au design très Lovecraftien, certaines ayant même des traits communs avec le grand Cthulhu. D’ailleurs, notre héros porte le médaillon avec la représentation de ce dernier
Mais par la suite, on suit notre héros dans son aventure et même si le mystère reste présent, je ne ressentais pas cette sensation oppressante que j’ai quand je lis du Lovecraft. Cependant, ce tome pose les bases de ce récit et on doit admettre que ça va être compliqué d’attendre janvier prochain pour lire la suite.
Il est normal pour un premier tome de poser les fondements d’une histoire et on peut dire que plusieurs éléments nous promettent une suite intéressante. Tout en nous dévoilant une partie du passé de Randolph.
Le dessinateur donne un style dynamique au dessin et travaille bien les visages sans trop en faire. Puis, les couleurs font le reste du travail, ce qui nous donne un rendu léger. Enfin, le découpage est assez moderne flirtant avec un côté classique. Un vrai régal à suivre, on ne souffre d’aucun manque.
Mon avis
Pour conclure, ce premier tome est une mise en bouche. Malgré les passages des goules, je n’ai pas ressenti la sensation oppressante qui m’indique que le héros est en danger.
Notons tout de même que c’est le premier tome et au vu de la fin de celui-ci, je pense que le prochain l’apportera. C’est une bonne entrée dans l’univers de Lovecraft que je vous invite fortement à découvrir.
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